•  

    ¡Viva la Revolución!

    Tchad:Comment Ahmat Yacoub Dabio s’est allié aux frères Erdimi afin d’atomiser les Forces de résistance nationale de l’AN ? 
                                                          
    Web: http:www.tchadespoir.net    E-Mail:  contact@tchadespoir.net
            
       
    Mr. Ahmat Yacoub Dabio, Agent secret du dictateur Déby ou l’œil qui espionne l’Opposition 
    tchadienne et  la torpille.
    Tchad: Comment Ahmat  Yacoub Dabio s’est allié aux frères Erdimi  afin d’atomiser les Forces de résistance nationale  de l’AN ?  15 Milliards de FCFA versés sur un compte à Dubaï seraient réservés à cette macabre opération par le dictateur Déby. 
     
    LES TOURS DES VAUTOURS
    2ème  Partie
    La promesse est une dette dit l’adage. Une dette se paye sous le sceau de l’innocence. Cette innocence que certains vautours trahissent du haut de leur perchoir. Du haut de leurs tours, ils déchirent la chaire d’innombrable Tchadiens, dont le seul souhait est le changement, la justice et la paix.

    Depuis nos premiers écrits, beaucoup de compatriotes devraient se dire que nous nous acharnons sur Ahamat Yacoub Dabio sans fondement. D’autres pensent que l’homme est combattu pour ses idées, mais ne savent pas qu’il est le spectre du mal, de la félonie, et de la traîtrise. Il est aussi depuis fort longtemps l’ami éphémère des frères Erdimi avec lesquels il se dit complice et complaisant des forfaitures.
     
    De l’UFDD mère,à l’époque des Acheikh et Aboud, Ahamat Yacoub Dabio se dérangea comme un fauve pour appeler sans cesse les éléments du RND, faisant partie de l’UFDD, pour qu’ils n’acceptent pas les arabes à la vice présidence,car pour lui le nombre des Ouaddaïens est capitale. Les mots les plus acerbes furent dits aux frères de son sang; rappelez vous les arabes à Abéché dans les années 80.

    Rappelez-vous d'Assillel…beaucoup de ceux qui le «buvait» le pensait sincère. Mais l’homme (Ahamat Yacoub Dabio) les buvait auprès de Déby par enveloppes Kaki. Autant d’argent fut versé à ce 007 pour la casse. Presque tous les intermédiaires de Déby en partance pour l’Ukraine le reçoive et lui glisse l’argent du diable:Younousmi Adoum au Méridien Montparnasse, Mahamat Ismaïl Chaibo,au Méridien Porte Maillot,Allami Ahamat au Méridien Roissy Charles de Gaulle, Ahamat Bachir,chez… Sevran Baudottes,  Adoum Togoï, à la rue Barbanègre 75019 Paris, Daoud beau fils de Deby au terrasse de la Concorde Lafayette et enfin l’épouse du Président Hinda Déby Itno, chez qui il fut introduit par la porte auxiliaire. Qu’il se rappelle du taxi pris à 23 heures pour rattraper le train à la gare du nord, pour le Mans. Bref…

    - Du Général Mahamat Nouri, Ahamat Yacoub Dabio aime répéter que c’est les Goranes de Habré qui sont entrain de revenir et qu’il faut leur barrer la route.  

    - De Adouma Hassaballah, il raconte que c’est un policier tout court, sans réelle expérience ni carrure. Qu’il est diabétique et sans avenir et pourtant il cherche toujours à l’appeler, l’influencer, soit disant qu’il est son conseiller. Même dans son ethnie il cherche à diviser.  

    - De Hassaballah Soubiane, il cultive le dédain. Il critique Soubiane pour son exercice d’Ambassadeur aux états unis. Que ce qui s’est passé la bas est un exemple pour que les Tchadiens ne lui portent pas confiance. Qu’il n’a pas su exploiter les retombés de la première conférence de l’opposition à Paris.  

    - De Adelwahid About, il le reclasse au rang de berger qui est là grâce à sa tribu. Pour lui, c’est le temps des cerises… et ces cerises sont pour les Ouaddaïens que tout le monde  a  martyriser.  

    Mais au fond, ce n’est pas en justicier de famille que Mr. Ahamat Yacoub Dabio se présente. Mais derrière, il y’a toute la panoplie du système Déby pour lequel, il sape, casse toute dynamique inquiétante. Il appelle à volonté certains membres de la représentation UFDD en France pour les conseiller de quitter ce mouvement. Certains membres ont parait-il donné leur accord en coulisse. Ahamat Yacoub Dabio est classé par le blog pro Déby parmi les sites d’actualités fiables. Entrez-y et vous verrez une des preuves de nos écrits. Mais l’abîme de cet homme prend attache à la magouille de l’heure. Les frères Erdimi… 

    Tom et Timane ne sont pas Tom & Jerries comme dans le célèbre dessin animé, mais c’est le refrain du pire ou le suppositoire. Le conglomérat de ces perfides prend corps avec la venue du FSR de Soubiane et Aboud aux côtés de Nouri pour former l’alliance. Tom conseille dit on à Timane de prendre contact avec Ahamat Yacoub Dabio pour influencer certains groupes Ouaddaïens. Et le jeu de la souris commença. Ahmat Yacoub Dabio sollicite le renfort de son ami Ahamat Bachir pour faire le pont. 15 Milliards de FCFA sur un compte à Dubaï seraient à la disposition de ceux qui feraient rallier ou scinder l’UFCD. L’affaire Ibni fut exploitée à blanc jusqu’à bousculer certains membres de sa famille. Le tango fut dansé entre rentrer dans l’alliance et ressortir pour que l’UFCD éclate et rentre à N’Djaména ou soit qu’elle se forge une stature avec le RFC. Le fameux Ahamat Bachir se déplace en personne à Paris pour sensibiliser la communauté du Ouaddaï, sans succès. Personne n’accepta d’aller à une réunion demandée par lui pour faire pression sur les Leaders de l’UFCD. Pour cela, Ahmat Yacoub d’une part, Timane et Tom Erdimi d’autre part, mirent toutes leurs forces pour nuire à Nouri en particulier et à l’alliance en général. Le téléphone fonctionne à flot jusqu’à 03 heures du matin. Timane raconte en aparté que s’il arrive à joindre l’UFCD à lui, N’Djaména serait à bout de main. Sa force réside simplement sur les complicités de l’intérieur, mais les hommes lui manquent, tout comme la confiance des Tchadiens.

    Tom & Timane veulent sauvegarder les richesses de leurs parents. Des richesses volées aux Tchadiens de tout  horizon. Pendant plus de dix ans, ils ont été complices des massacres au Sud du Tchad, au Ouaddaï géographique, au Guéra. Ils ont contribué à casser des cadres et rehausser des analphabètes à la place de ceux-ci. Ils ont humilié des pères de familles et bâti ce qu’ils ont en trompant, et faire des négoces. Que reproche t-on à Idriss Déby si Tom & Timane n’ont été la cheville grise d’un départ des injustices. Ils ont régenté le clanisme au cœur de la nation. Ils ont contre signé des décrets à la place du vizir. Ils ont été prophètes de l’amalgame, des étiquettes et de la déchéance avec Idriss Déby. Même au sein de leur clan, Tom & Timane doigtent, indexent et menacent ceux des parents qui n’approuvent point leurs idées. Ils cultivent la haine jusqu’à aujourd’hui. Si Idriss Deby doit être inculpé, c’est qui est sûr, ils seront les soupapes de son ère. Car la somme de ce qui est Idriss Déby, c’est eux…

    Tom & Timane n’ont épargné personne. Ils pensent que les Tchadiens sont dupes. Ils se disent que le peuple soumis ne leur dira rien. Pour ces frères jumeaux, jamais personne d’autre  qu’eux ne doit être à la place de Déby. Jamais personne… Nouri, Soubiane, Aboud, Tollimi, Ibni, Yorongar, Adouma, Lol, Ils, bref tous les Tchadiens sont inaptes. Il n’y a qu’eux, leur clan, et la richesse des Tchadiens avec laquelle ils s’anoblissent. Dernièrement, pendant le sommet de Tripoli entre eux et leurs familles de l’autre rive, Tom avait appelé Aboud pour qu’il se joigne à eux. La réponse souple d’Aboud avait permis à Tom et Timane d’écrire que l’UFDD-fondamentale allait venir à Tripoli pour négocier. Le but était simple, esseulé Nouri et Soubiane.

    Sur une note parue à Brazzaville Timane disait, jamais si nous ne donnons notre accord, Que Déby ne serait renversé. A Ouagadougou où il rencontra Marc Ouedraogo et l’émissaire d’Abdoulaye Wade, il se fait encore plus tranchant. Jamais nous n’accepterions que quelqu’un d’autre nous prenne de court. Comme si le messie les a choisi eux pour rendre le peuple Tchadien servile.

    Il y’a une année jour pour jour,dès que Nicolas Sarkozy fut élu,Tom & Timane envoient un pamphlet exposant la situation du Tchad de manière écriant. Que la France devrait compter avec eux si des choix s’opéraient. Un amas de journalistes fut mis à contribution pour rehausser l’image de celui en arme, et l’autre tisserand des coulisses mercantiles. Un journaliste influent dans les médias français a reçu s’il vous plait : 47.000 euros pour faire du lobbying de presse. Les frères Erdimi sont le coté pile Sa Déby. Plus sombre que le patron des malheurs, le Tchad ne peut attendre d’eux les repères de l’avenir.

    Aux dernières nouvelles, Idriss Déby mettait sur la table 45 milliards de FCFA pour que les frères jumeaux puissent rentrer. Mais attention…celui qui va rentrer à Djaména, serait en l’occurrence Tom.

    Quand à Timane sont rôle s’inscrit dans la sape. Sa mission est même précise. Rester dans la rébellion pour mieux indiquer, casser et saboter, prévenir tout danger qui mettrait le clan hors du pouvoir…

    La suite à partir  du 04 juin 2008

    TOKINON  GONG  ALPHONSE
    alphonsgong@yahoo.fr                

     

     


    votre commentaire
  •  

    Son Excellence, Monsieur le Président de <st1:personname w:st="on" productid="la R←publique">la République</st1:personname>

    SudOnline, jeudi 22 mai 2008                                                                 <o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    Les guerres civiles qui éclatent dans certains pays de notre continent, avec leurs cohortes de massacres, de destructions massives, et aussi l’avenir manifestement compromis de certains autres pays, à cause des comportements scandaleux et irresponsables des hommes qui les dirigent, donnent raison à Renet Dumond qui a prophétisé il y a une cinquantaine d’années, que l’Afrique noire est mal partie. C’est aussi la conviction de Robert Ducet, universitaire, conseiller diplomatique du Président Faure Eyadema du Togo, qui vient de publier un livre : « l’Afrique est malade de ses dirigeants ».<o:p>
    </o:p>

    Il ne peut en être autrement, dès lors qu’à de rares exceptions, les « Son Excellence, Monsieur le Président de <st1:personname w:st="on" productid="la R←publique">la République</st1:personname> » africains, dès qu’ils arrivent au pouvoir, soit par effraction, soit par « héritage » et même quelques fois par des élections sincères et réellement démocratiques, fonctionnent selon des logiques perverses, qui freinent l’évolution normale de leurs pays, dans beaucoup de domaines, notamment dans celui de la démocratie, des mœurs et de la gestion des biens publics.

    Afin d’en faire à leur tête, ces leaders qui se prennent pour des messies bannissent tout bonnement, ceux de leurs concitoyens dont le seul tort est, qu’étant politiquement conscients, refusent toute compromission sur le dos de leurs compatriotes aphones, notamment les malheureux ruraux qui comptent pour du beurre, parce qu’inorganisés pour être à mesure de se faire entendre en tant que catégorie socioprofessionnelle. Ces Chefs d’Etat, seigneurs de guerres ou spécialistes en « traficotage constitutionnel », tiennent leur pays en otage, avec la complicité de cadres méprisables, qui ont fini par considérer leur entrée en politique comme un fond de commerce. Tenant le fromage de la félonie entre les dents, ils n’osent ouvrir la bouche que pour approuver les sordides combines politiciennes, qu’ourdissent tout au long de leur règne sans réel partage, ceux-là auxquels ils doivent leur embonpoint répugnant. Cette situation qu’on remarque dans la presque totalité des Etats africains est une confirmation des réflexions de Renet Dumond et Robert Ducet.

    Sûrs de toujours pouvoir disposer du « soutien indéfectible » de leurs sbires de thuriféraires, qui préfèrent, le bien-être personnel et le « m’as-tu vu », à la dignité, les roitelets, véritables pesants fardeaux pour leurs peuples, n’ont pas de scrupules à modifier les constitutions selon leur convenance du moment, aussi fréquemment qu’ils le veulent, avec des exposés de motifs qui font sourire, même des députés de leurs majorités parlementaires, qui les votent cependant, parce qu’obligés.

    Le principe du respect du parallélisme des formes étant de la blague pour eux, les révisions constitutionnelles par voie parlementaire ont cessé d’être l’exception, pour devenir la règle. Dès lors, pour paraphraser le Président Alpha Oumar Konaré, la loi fondamentale a la même dignité qu’un kleenex...

    Qui peut croire que ces révisions, portant abrogation ça et là de la limitation des nombres de mandats présidentiels, par des parlements bidons et foncièrement illégitimes, sont votées parce que justifiées par l’intérêt national des pays concernés ?

    Voyez tout le mal que le forcing qui a douloureusement accouché de la loi portant abrogation de la limitation du nombre de mandats présidentiels à causé au Cameroun.

    Il coule de source que le Président Paul Biya n’a certainement pas incité son entourage à initier cette réforme pour l’après-Biya, mais plutôt pour s’assurer de finir ses jours au trône. Et advienne que pourra. Il n’est pas le seul chef d’Etat africain dans ce cas. La sagesse aurait dû lui dicter d’éviter de « racler le plat » coûte que coûte. Sait-il que l’exagération peut comporter des risques ? Un proverbe de chez nous dit, « ku xamul suurnaa gnu téyé sa loxo », traduit approximativement en français par, le glouton qui ne se rassasie pas se voit retenir la main.

    Wade opposant avait parfaitement raison, lorsqu’il disait en privé, que si ceux qui s’agrippent au pouvoir en Afrique risquent des représailles à leur chute, qu’on ne s’étonne pas qu’ils en fassent une question de vie ou de mort. No comment !

    Sait-on jamais ce que peut réserver l’alternance au Cameroun si enfin le Président Biya se retirait dans la paix à la fin de son mandat ? Ce pays, comme la plupart des autres pays africains, a sûrement besoin d’essayer avec un autre à la tête de l’Etat, qui pourrait peut être permettre sa descente de plusieurs crans, dans le classement des pays les plus corrompus du monde, où il figure parmi les premiers.

    L’ignorance, l’extrême pauvreté, la naïveté des électeurs sont mises à profit par les tenants des pouvoirs politiques. C’est l’argent volé et l’obéissance servile aux autorités par ceux, galonnés ou civils, dont la mission républicaine est pourtant de servir exclusivement l’Etat, qui font la différence. Les vertus, la compétence avérée, le patriotisme et le passé des candidats, ne comptent malheureusement pas. Et c’est la dégringolade des valeurs, des principes et de l’éthique.

    Mais des exemples sont là, pour rappeler que la corruption, la répression sauvage dont usent les régimes dictatoriaux pour s’imposer, ne les mettent pas indéfiniment à l’abri des furies populaires, qui finissent toujours par les balayer, malheureusement des vies humaines avec.

    Dans cet ordre d’idées, les évènements malheureux qui ont émaillé les élections présidentielles au Tchad, au Kénia, aux Iles Comores, qui sont en train de se rééditer au Zimbabwe, en réveillant au passage les démons du tribalisme et d’autres spécificités, plaident en faveur d’un appel éventuel de l’intelligentsia africaine, pour de sérieuses réflexions tendant à la création d’une charte africaine spéciale sur la dévolution du pouvoir d’Etat.

    Ceux, nombreux, qui en ont assez de ces guerres civiles qui éclatent après chaque élection, ont dû retenir leur souffle, lorsqu’ils ont entendu le Président Robert Mugabe, 84 ans, candidat à sa propre succession pour la sixième fois, déclarer que de son vivant, l’opposition n’arrivera jamais au pouvoir au Zimbabwe. C’est d’autant plus inquiétant que le Chef d’Etat major Général de son armée lui a emboîté le pas, en déclarant à son tour qu’il ne servirait pas sous un pouvoir autre que celui de Mugabe.

    Rien de surprenant donc qu’en ce moment le monde soit en haleine par le refus des autorités zimbabwéennes de publier les résultants des dernières élections, ce qui présume que les patates sont cuites pour Mugabe. Et l’ordre intimé par la suite à la commission électorale de faire recompter les voix ne peut s’expliquer que par la décision déjà prise par le vaincu de s’imposer vainqueur. Quelle honte ! Une intervention de l’Union Africaine, de L’ONU, et des organisations de lutte pour les droits de l’homme ne devrait pas se faire attendre dans ce cas précis. Sinon, la raison du plus fort continuant à être la meilleure, il y a des risques d’embrasement au Zimbabwe.

    Ne vaut t-il pas mieux prévenir que guérir ?

    Il est regrettable que le Président Tabo Mbeki n’en ait pas pris conscience, lui qui n’a rien trouvé de mieux à dire, que de déclarer que « les zimbabwéens sont les seuls à pouvoir résoudre leurs problèmes ». Son prédécesseur, l’incomparable, l’illustre Nelson Mandela s’en serait-il sorti, et son pays avec, si les non-sud africains qui avaient soutenu son combat héroïque contre l’apartheid s’étaient croisés les bras, au motif que « les sud-africains étaient les seuls à pouvoir résoudre leurs problèmes » ?

    Le comportement désastreux de certains dirigeants africains explique pour quoi les noirs américains ne peuvent pas être fiers, lorsque leurs compatriotes d’autres origines parlent des « sauvageries politiques africaines », qui rappellent la jungle. A l’idée que leurs ancêtres étaient partis du continent des Idy Amine, Jean Bedel Bokassa, Mobutu Sessé Seko, Gnassingbé Eyadema, pour ne citer que ceux qui ont battu, pour l’instant, le record de pitrerie, ces noirs américains ne trouvent pas de répliques aux quolibets qu’on leur adresse.

    L’octroi de l’indépendance à certains pays africains n’était-il pas prématuré, s’ils doivent être dirigés par des individus de cet acabit ? Ne vaut t-il pas mieux mettre sous protectorat certains Etats, au détriment des tyrans qui les dirigent, mais dans l’intérêt des pauvres populations qui font les frais des guerres civiles, où les salauds de politiciens, des imbéciles parfaits, des sans-cœur, les entraînent ?

    Mais balayons devant notre porte, où tout n’est pas net, tant s’en faut Si ailleurs, comme en Guinée Conakry, au Togo, au Tchad, au Cameroun, et j’en passe, c’est l’instabilité du nombre de mandats présidentiels qui est déplorée, chez nous, ce qui l’est, c’est la propension du Président Wade de procéder à des retouches constitutionnelles, pour reporter à sa convenance les élections, chaque fois qu’il est en mauvaise posture pour les gagner, ou chaque fois qu’il a en tête une idée à lui.

    Et pourtant il a été l’artisan de cette constitution qu’il ne finit pas de modifier.

    Il semble finalement que face aux fins de non recevoir, que les Hautes Juridictions de notre pays réservent trop souvent à ses différents recours, l’opposition a tendance à considérer comme perte de temps de continuer à se référer à elles, si c’est pour la galerie. En effet, on en a connu des décisions d’irrecevabilité, d’incompétence, de débouté qui ont surpris plus d’un spécialiste en droit constitutionnel.

    Ces juridictions n’auraient elles pas leurs parts de responsabilité, du fait de telles décisions, qui laissent pantois, si, n’en pouvant plus de se plier à l’arbitraire, l’opposition jugée molle devenait une opposition violente pour se faire justice ? Ce n’est pas souhaitable.

    En tout cas, autant un mauvais arbitrage d’un match peut entraîner des troubles dans un terrain de sport, autant une décision de justice, qui, dans certains cas, ne convainc même pas en âme et conscience les 2/3 du collège qui la rendue, peut entraîner de graves troubles aux conséquences imprévisibles.

    Pour s’en convaincre, il n’est que d’évaluer le désastre tant humain qu’économique résultant de la manière bancale, dont le pouvoir kényan et sa Cour constitutionnelle avaient tenté de faire admettre au candidat de l’opposition qu’il était battu à l’issue des dernières présidentielles.

    Revenons davantage à nos moutons pour dire que l’attitude du Président Wade vis à vis de son opposition non complaisante ne l’éloigne pas trop de son pair, le Président Mugabe. S’il est toujours d’avis qu’une opposition qui critique et s’oppose au gouvernement en place est nécessaire dans un Etat moderne, il doit rompre avec ses combinaisons politiciennes, consistant à se choisir ses soit disant partis d’opposition qui se dissolvent dans sa kyrielle de partis de contribution, qui rivalisent d’ardeur pour prendre sa défense dès qu’il subit la moindre égratignure de la part des vrais opposants.

    Notre cher Président, a-t-il besoin d’opposants véritables ou de simples pantins en tenant lieu ? A-t-il besoin de contributeurs qui n’ont que la latitude d’approuver, souvent avec excès de zèle ? Il semble qu’il ne peut s’accommoder que de pratiques oppositionnelles totalement différentes de celles qu’il avait toujours exercées contre Abdou Diouf.

    En vérité, Maître Wade est bien conscient qu’il a une opposition. Qu’il la déclare poltronne, parce qu’elle est respectueuse de la loi, voire inexistante, parce qu’elle ne s’agite pas pour un oui pour un non, est une provocation qu’une personnalité de son âge, de son rang, avec ses responsabilités de premier magistrat du pays, devrait éviter.

    Quelle conclusion en auraient tiré les observateurs, si le prenant au mot, les opposants réels, représentés ou non au parlement, se mettaient à saccager tout sur leur passage, à brûler des bus et à tirer sur tout ce qui bouge, comme par le passé, pour mériter les galons d’opposants violents ? Sans doute, sur ce plan précis, une comparaison de Wade à Senghor ou à Abdou Diouf, en tant que responsables moraux de <st1:personname w:st="on" productid="la Nation">la Nation</st1:personname>, de l’Etat, ne lui serait pas favorable.

    En tout cas, si demain le pays venait à être à feu et à sang, il en serait responsable, ne serait-ce que par instigation indirecte, même inconsciente, à cause de certains de ses propos, qui peuvent chauffer à blanc les opposants les plus somnolents.

    Je pense que si notre pays recèle encore des notabilités crédibles, les citoyens épris de paix et soucieux du devenir de notre pays doivent les interpeller pour qu’elles entrent en scène, pendant qu’il est temps.

    J’ai l’impression que des hommes et femmes de valeur, parce que capables de sacrifier des intérêts bassement égoïstes, matériels, pour des intérêts nobles et altruistes, sont de plus en plus rares chez nous. C’est la dépréciation à grande vitesse de la société sénégalaise, avec son inhumanisation par l’exemple, malgré la pratique ostentatoire de la religion.

    Le contraire aurait étonné plus d’un, dès lors que le Président Wade est entrain de réussir la prouesse de mettre à genoux, voire d’aplatir certains petits chefs religieux, dont les disciples croyaient fanatiquement que leur seule préoccupation était Dieu, et des leaders politiques et syndicaux, dont ceux qui croyaient en eux auraient donné leur tête à couper, que personne ne pourrait anéantir leur dignité au prix de quelques faveurs. L’Alternance a au moins servi à démystifier, à ouvrir des yeux.

    On comprend que Maître ait pu se surestimer, au point de commettre l’erreur de déclarer que ni dans son parti, ni dans l’opposition, il ne voit personne qui peut le remplacer. C’était une déclaration de trop, qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd.

    La suite est entrain d’identifier petit à petit ce sénégalais, seul capable, selon lui, de le remplacer. Ce qui est sûr, c’est ce sénégalais qui lui ôterait le souci qui trouble le sommeil de certains chefs d’Etat africains, au crépuscule de leur règne.

    Avec stupéfaction, on a entendu claironner certains migrateurs politiciens, qui ont officialisé leur transhumance au PDS, ou qui se drapent encore d’un manteau de membre d’un autre parti soit disant distinct de lui : « en quarante ans, le PS n’a pas réalisé autant que le PDS en sept ans », « Wade est généreux, je regrette de ne l’avoir pas connu plutôt ». Généreux pour qui ? En tout cas pas pour les malades indigents, qui mériteraient, à titre de secours de leur vivant, les très substantiels « diakhals » distribués pompeusement à l’occasion des deuils qui frappent certains. Non plus pour ceux qui ont réellement faim, ou certains retraités réduits à la mendicité. Et dire que certains de ceux-ci étaient de gros ponts du PS au pouvoir, des langues de vipère qui présentaient « notre candidat » comme un homme dangereux. On comprend ces laudateurs, si l’on sait qu’avec les moyens considérables qu’utilise Maître Wade, lorsqu’il décide de la faire boucler à quelqu’un ou de lui faire dire ce qui berce ses oreilles sont irrésistibles. Maître est passé maître dans l’art de manier le bâton et la carotte, aidé en cela par l’énorme budget de fonctionnement de la présidence de <st1:personname w:st="on" productid="la R←publique">la République</st1:personname> et d’autres moyens innommables.

    Certains qui, se sachant en âme et conscience coupables d’avoir vidé des caisses sous l’ancien régime, et qui avaient leurs bagages prêts pour déménager en prison dès sa prise de fonction, et ceux qui devaient de grosses ardoises aux banques, en savent quelque chose.

    Il n’y aurait que des extra-terrestres, pour lui résister durablement, et ne pas en arriver à la malheureuse conclusion consistant à baisser les bras, parce qu’on aurait constaté que l’honnêteté, la compétence avérée, à elles seules permettent de moins en moins d’arriver à quelque chose dans ce Sénégal. N’ont réellement des principes que ceux qui sont capables de les conserver en tout lieu et à tout temps, nonobstant ce qui peut se passer autour d’eux. Si l’on n’y prête pas une attention agissante, il sera bientôt plus facile de trouver une aiguille dans une botte de foin, que de trouver de tels hommes dans notre société.

    Ceci dit, se trompent, à moins qu’ils soient de mauvaise foi, les sbires qui soufflent aux oreilles du Président que tel ou tel opposant l’a en aversion. Sont simplement intéressés, ceux qui accréditent une telle thèse. Est-ce logique que des leaders politiques qui avaient inlassablement œuvré aux côtés de Wade pour qu’il parvint au second tour des présidentielles de 2000, que cet autre leader arrivé en troisième position, avec 16% des suffrages, sans le soutien duquel, il aurait été absolument illusoire qu’il rêvât de battre Abdou Diouf, puissent en arriver là avec lui ?

    Non, il ne s’agit pas d’aversion, mais de divergences profondes sur la manière dont le pays est piloté par rapport à ce qui était convenu entre allés. Les opposants irréductibles regroupés au sein du Front siggil Sénégal n’ont pas de problèmes personnels avec Maître Wade, comme apparemment celui-ci n’en avait pas avec son prédécesseur Abdou Diouf, auquel il s’opposait avec la même détermination.

    C’est regrettable que la belle manière dont celui-ci avait l’habitude de gérer ses rapports conflictuels avec l’opposition n’ait pas servi d’exemple. Je ne serai pas de ceux qui estiment que Wade a trahi des espérances, mais de ceux qui estiment que Ndiombor a trompé tout le monde.

    A ceux qui ne s’embarrassent point de méditation et de scrupules, qui estiment que c’est ça la politique, la sagesse rétorque que les principes moraux qui régulent les comportements dans une société humaine, ne connaissent pas de cloisons, et n’obéissent à aucune relativité.

    Dakar, le 12 mai 2008

    Me Wagane FAYE


    votre commentaire
  • Soudan: Arrestation d'un des chefs du mouvement rebelle

    Un des chefs rebelle du mouvement pour la justice et l'galité, le MJE, du Dr. Khalil Ibrahim, a été fait prisonnier par les forces soudanaises. Le chef rebelle s'appelle Abdelaziz Nour Achar. Il a participé à l'offensive rebelle sur la ville de Omdurmane.

    (Par Dabio)

    Un des chefs rebelle du mouvement pour la justice et l'galité, le MJE, du Dr. Khalil Ibrahim, a été fait prisonnier par les forces soudanaises. Le chef rebelle s'appelle Abdelaziz Nour Achar. Il a participé à l'offensive rebelle sur la ville de Omdurmane.

    D'autre part, Bahar Abguirda leader d'une autre faction rebelle rival du Dr. Khalil Ibrahim, a quitté N'djamena hier en direction de Tripoli. Il aurait échappé à une tentative de liquidation concoctée par son rival Dr. Khali Ibrahim chef du mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) qui se trouve dans la capitale tchadienne depuis mardi. Il est arrivé à bord d'un hélicoptère de Amjarass, ville natale du président  tchadien. Dès son arrivée, Khalil a exigé l'arrestation de son rival Bahar Abguirda. Khalil n'a jamais accompagné ses troupes à Omdurmane comme l'affirment les autorités soudanaises. Plusieurs blessés de la bataille de Omdurmane ont pu être évacués à Abéché et Ndjamena. L'échec de Omdurmane a provoqué une fissure au sein du mouvement rebelle. A en croire Abdallah Banda, un commandant rebelle très influent dans le MJE, "Dr. Khalil a rompu tout contact avec ses officiers supérieurs un mois avant l'attaque, ce qui veut dire que la stratégie de Omdurmane a été concoctée avec le président tchadien en personne".  Le commandant Abdallah Banda a accusé le président tchadien Idriss Déby d'exploiter le Mouvement pour la justice et l'égalité, MJE, pour combattre l'opposition tchadienne, une mission qui ne correspond pas aux objectifs du mouvement.

    Le 10 mai dernier, les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), dirigé par le Dr. Khalil Ibrahim ont attaqué Omdurman, la
    villejumelle de Khartoum avant d'être repoussés - après des violents affrontements- par les forces gouvernementales. Le bilan reste encore contradictoire. Les responsables soudanais avancent le chiffre de 600 prisonniers et 400 morts côté rebelle et 98 morts côté gouvernement. Khartoum a rompu ses relations diplomatiques avec le Tchad qu'il accuse soutenir les rebelles. Un détachement militaire tchadien aurait accompagné les rebelles du Darfour jusqu'à AmJarass, selon les responsables militaires soudanais. Mais le Tchad dément formellement être impliqué.


    votre commentaire
  • Les Brèves de N’djamena : Panique au Palais - tchadactuel.com

    Deby s’est amusé avec le feu et il s’est brulé les doits. Il escomptait deux retombées majeures du raide de son poulain sur Khartoum. Faire tomber le régime soudanais et couper l’herbe sous les pieds des rebelles tchadiens. Mais les surprises sont de taille et nombreuses. Première surprise : le soulèvement populaire attendu n’a pas eu lieu, c’est tout le contraire qui s’est produit, la population s’est dressée contre les agresseurs. Deuxième surprise, l’étendue de la défaite et les très nombreuses preuves de l’implication de Deby : badges d’accès à la présidence, passeports tchadiens, cartes d’identité nationale et cartes de la garde présidentielle, etc., sur les morts et les prisonniers.

    Troisième surprise, l’unanimité et la virulence de la condamnation internationale. Les USA, ONU, l’UA, UE etc., ont tous condamné et parlé carrément de l’agression. Ce mot n’a pas du tout été utilisé pour le cas du Tchad. Quant aux membres de la Ligue arabe, tous se sont précipités chez le Président soudanais pour lui marquer le soutien moral et matériel. Même Kadhafi dont les services des renseignements sont directement impliqués, a exprimé son appui sans faille face à l’agression dont le soudan a été victime. Seule la voix de la France semble inaudible. La France dont ses éléments (Eufor) ont apporté un appui logistique indéniable au MJE, surtout en communication et renseignements, semble être fortement gênée et garde un silence complice.

    Du coup Deby réalise l’étendue de son gave et panique ; il cherche les coupables, or il n’y en a pas. Le dossier MJE est un dossier familial, aucun membre du gouvernement n’est au courant de ce qui se passe avec les rebelles du Darfour, alors que d’importants moyens de l’Etat sont mis à sa disposition. La présente opération a été du début jusqu’à la fin gérée, depuis Biltine et Bahaï, par Timan Deby qui rendait quotidiennement compte de l’état d’avancement à son frère. Sous prétexte de visite de courtoisie au Sultan, les officiers des renseignements français (Eufor et Epervier) rendaient assidument visite à Timan et ont des longs entretiens avec lui. Ainsi donc, quand le PM et son Ministre des affaires étrangères, gesticulent, ils parlent d’une affaire dont ils ne sont absolument au courant de rien.

    Selon les témoins, Deby est plus paniqué qu’au moment du siège de Ndjamena par les rebelles. Il passe tout son temps à appeler ses paires africains à certains desquels il refusait de prendre le téléphone. Finalement, quelqu’un l’a conseillé d’aller voir le vieux Bongo, qualifié par Deby, pas si longtemps « le vieux bambou (au lieu de Bantou) de la forêt équatoriale ». Deby aurait supplié le Vieux de signaler à Wade de dire à Sarkozy de convaincre Kadhafi de transmettre à Moubarak de persuader El Béchir de calmer ses nerfs et chercher la voie de la réconciliation.

    Beremadji Félix


    votre commentaire
  • Les mauvaises affaires d’Idriss Déby

    Le Tchad aussi participe à la mondialisation. Grâce à la guerre civile latente et aux rebelles taquins, le président Déby participe au commerce d’armes globalisé. Mais à croire que le garçon débute, il se fait arnaquer…

    David Abtour, marchand de motos indiennes à N’Djamena, met maintenant du kérosène dans ses réservoirs. Ce commerçant d’origine libanaise, très honorablement connu dans la capitale du Tchad, justement pour son commerce de deux roues sous l’enseigne de la compagnie Galate, s’intéresse désormais aux machines volantes.

    Il a joué un rôle dans l’achat, en 2006, par Idriss Déby, le Napoléon et néanmoins président tchadien, d’une poignée d’hélicoptères russes « en fin de potentiel » qui, à l’analyse, maintenant qu’ils sont posés à N’Djamena, se révèlent ne pas être des occasions en or.

    JPG - 42.4 ko

    Idriss Deby : Lord of war
    © Khalid

    Mais pourquoi David a-t-il lâché le guidon pour le manche à balais. Il semble bien qu’il a été conseillé dans son nouveau business par Lionel Cohen, un vétéran de la vente de matériel guerrier. Un Lionel, plutôt mal vu par la bande à Idriss qui l’accuse, lui aussi, de ne pas avoir vendu du matériel labélisé « satisfait ou remboursé ». Donc Lionel est devenu l’ami de David qui, multiplie les voyages à Dubaï où il est « general manager » de la société Arami. Puisqu’il paraît, si le business vous tente, que c’est là que se traitent tous les marchés des machines à tuer les pauvres gens.

    L’ami David est bien « parrainé »

    Pour passer de la mobylette – mais aussi des restos, casinos et boîtes de nuit – à l’hélico, Abtour bénéficie de bons parrains. D’abord, il a fait un bon mariage en épousant la sœur d’une ex-femme de Déby. Puis le général Orozi, démocrate bien connu, et chef d’état-major de l’armée de l’air, l’a pris en sympathie. Orozi est aussi connu pour rouler en Range Rover « sport » toute noire. Également pour avoir disparu, en février dernier, au moment de l’attaque des « rebelles » sur N’Djamena. Il s’est envolé avec pas mal d’argent, en tout cas de quoi faire de nombreux pleins de son Range. En dépit de son peu d’engagement dans la guerre, ce défenseur élastique est resté à la tête de l’aviation.

    En mars dernier Orozi et Abtour, ont lancé leur filet une nouvelle fois vers Dubaï. Et des munitions ont été livrées au Tchad. Du coup, Abtour va installer sa famille à Paris, sans doute porte Dauphine, où le risque d’attaque des rebelles est assez limité. Mais on a l’impression que David ne fait pas totalement confiance en l’avenir politique de son ami Idriss.

    Des hélicos pourris pour l’aviation d’Idriss

    Après la livraison de munitions, Orozi et ses potes ont tenté de faire signer un bon d’achat pour deux hélicos MI 24 de plus, par Mahamat Ali Abdhala alors ministre de la Défense. Mais l’affaire a capoté. D’abord parce que le bon Mahamat a quitté son poste pour le ministère de l’Élevage, ce qui n’élève que l’âme mais pas les hélicoptères. Ensuite parce qu’Idriss est devenu méfiant. Maintenant que de vraies sociétés de matériel militaire frappent à sa porte, il pense que faire ce choix serait peut être mieux et moins cher. Ses ennemis qui dirigent le voisin Soudan, eux, ne sont pas de cet avis. Tout en rompant les relations diplomatiques avec N’Djamena, on pense, à Khartoum que des hélicos pourris, ça suffit bien pour l’aviation d’Idriss. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.

    Troisième mauvaise nouvelle pour Ozoni et son ami David, l’arrivée du vieux Kamougé à la tête de la Défense. Dans sa longue vie, l’aimable putschiste s’est fait des amis à lui. Ozoni et Abtour ne sont pas sur la liste.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires