• Et alors, à quand le bilan? - Rdpl

    La vraie histoire du FROLINAT reste sans doute à écrire si l'on se refère à la conférence organisée par <st1:personname productid="la Librairie Almouna" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Librairie Almouna" w:st="on">la Librairie Almouna</st1:personname> du Tchad qui a donné lieu sous la direction de Mahamat Saleh Yacoub et Gali Ngothe Gata un livre intitulé: "Tchad: Frolinat, Chronique d'une Déchirure".


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  • Nord Sud: Ne rien dire, rien entendre et rien voir?
    20071019rugbyNordSud_1_
    et pourtant.......

    De beaucoup des Etats africains, le Tchad est l'un de ceux qui, le plus souvent, défrayent la chronique. Ce grand pays contrasté à plusieurs niveaux, son histoire politique contemporaine est tumultueuse et l'élément marquant de celle-ci est certes la guerre dont les conséquences sont: le banditisme, les rébellions, les répressions, injustice et les incorrections dans tout le pays. Quels sont les mobiles exacts de ce conflit qui troublent tant le Tchad depuis son indépendance à nos jours? Voilà, la seule question doit-être posée par tout tchadien ! 

    Je suis ni nordiste ni sudiste, je suis tout simplement citoyen tchadien... Nord-sud est un débat archaïque de notre génération et je vous demande au nom du peuple tchadien, au nom de la population du Nord et du Sud d'arrêter avec ce débat, qui pas d'importance concrète pour résoudre le conflit tchadien.Pensons-nous  et analysons-nous autrement pour trouver une véritable solution au conflit, au troisième millénaire le Tchad doit beaucoup changer surtout en mentalité; mais non restait avec des idées archaïques qui n'arrange et arrangera pas la population du Nord ni du Sud. 

    De 1960 à nos jours, la sphère politique tchadienne est marquée par la succession des régimes d'oppression qui, par leurs pratiques dictatoriales ont engendré des soulèvements populaires et ont conduit ce grand et beau pays à une guerre civile. Cette situation de permanentes révoltes peut se justifier d'une part par l'immature politique de certains leaders et d'autres part, cette situation peut aussi s'expliquer par les jeux des détenteurs du pouvoir car tout groupe. "C'est une sagesse politique de veiller à ce qu'il y ait des ennemis afin que l'unité des membres reste efficace et que le groupe demeure conscient que son intérêt vital réside dans son unité" Malheureusement c'est souvent au sein de l'élite au pouvoir que commencent les dissidences au Tchad.

    Des soulèvements s'ensuivent. La violence devient le moyen de communication de l'élite au pouvoir pour la protection des ses acquis. Alors on débouche sur des drames. C’est pouquoi, la souffrance du peuple tchadien dans cet imbroglio de nos hommes politiques reste une constance dans le temps. Ces politiciens et ces guérilleros perpétuent des répressions de plus en plus sauvages qui endeuillent le pays et ce faisant affaiblit les forces du progrès vers un véritable développement. C'est pourquoi désormais pour certains tchadiens, le devenir politique du pays dépend de ce climat de révolte. Cependant, on ne peut construire un pays comme le Tchad par les armes. Le comportement perfide de ces politiciens et la loi de la jungle qui règnent sur la scène politique ont perpétué depuis 1960 à ce jour une " politicaillerie" notoire au Tchad. Certes, partant de ce conflit qui pousse les leaders à conquérir le pouvoir par les armes, on parle des régimes politiques au Tchad en termes d'ethnie; mais non du Nord-Sud. Ainsi, chaque groupe ethnique qui parvient au pouvoir se croit supérieure aux autres et tente d'établir sa domination par la violence. C'est pourquoi, actuellement, beaucoup de tchadiens ne sont pas fiers les uns des autres. (C’est la vérité).       

    Cette situation trouble est entretenue par le pouvoir politique, cela peut aussi s'expliquer par le fait que: là où la rébellion a vécu règne toujours le désordre, la violence, l'injustice. Bref une dictature qui à son tour provoque des dissidences par conséquent un recommencement de la guerre. Ainsi, il ne sert à rien de présenter les faits comme Nord-Sud tels qu’était évoqué par mes compatriotes sur le site tchadespoir.net et encore hante les esprits musulmans-chrétiens. Il nous faut trouver des portes de sortie ailleurs afin d'éviter une nouvelle tragédie qui serait sans doute une apocalypse pour certains tchadiens. Lorsqu'on se penche sur l'héritage de la politique coloniale au Tchad et que l'on cherche à définir les fondements de ce conflit qui dure plus de trois décnies, alors on se heurte à des difficultés considérables pour trouver un élan. Aujourd'hui, ce qui parait évident est que: les autorités politique tchadiennes ont hérité des colonisateurs une situation sociopolitique difficile à gérer dans ce grand pays le Tchad. Puisque la grande mission première d'un gouvernement dans un Etat comme le Tchad est de: découvrir le mode de vie en commun des citoyens, maintenir la paix et l'unité nationale au moyen de l'éducation de manière à ce que chacun place l'intérêt général au-dessus de l'intérêt particulier. Or, ce sens ayant manqué aux hommes politiques tchadiens a eu comme effet: l'échec total de tous les régimes politiques dans leur mission de N'Garta à Deby. Mieux, de l'indépendance à nos jours, tous les hommes politiques ont eu ceci de commun, chacun cherche l'honneur, le plaisir, l'autosatisfaction à sa famille ou communauté, la richesse etc.

    La détention d'un poste de responsabilité devient un bien familial ou clanique et cela était depuis l'indépendance que personne ne peut nier aujourd'hui. Dès qu'un leader accède au pouvoir au Tchad, il se croit infaillible, invulnérable, la cupidité et l'injustice font passer le pouvoir d'une main à une autre.NE SONT-ELLES PAS LÀ LES  VRAIES RAISONS QUI, du jour au lendemain font perdurer ce vieux conflit tchadien fratricide au lieu de l'oblitérer ?

    Depuis l'éclatement de ce conflit tchadien à ce jour assez d'encre a coulé dans les colonnes des journaux et les rayons des bibliothèques ne manquent de contenir des publications à ce sujet. Aujourd’hui, l'homme de la rue et l'auditeur étranger ont une vue caricaturale de ce conflit et ont à l'esprit l'idée d'un affrontement nord-sud ou musulmans-chrétiens, mais loin s'en faut à la pensée. Le conflit tchadien n'est pas le problème nord-sud comme pensaient beaucoup de gens suite de la guerre sauvage de 1979.Il s'agit à notre avis d'un conflit entre les élites politiques qui manipulent ces données à des fins politiques. C’est pourquoi par cette réaction qui n'est juste qu'une contribution, sera que le champ politique afin de révéler au grand jour l'iceberg de ce vieux conflit. Ce qui n'était qu'une simple jacquerie suite aux exactions des autorités politiques a donné naissance à une des rébellions les plus longues du continent africain et qui, depuis des années éternise une guerre au Tchad. 

    Pour conclure, dans l'état actuel des choses, ce qui importe pour décrisper ce conflit est la moralisation de la population tchadienne car la morale est la vertu cardinale pour toute vie sociale paisible. Cette moralisation doit être fondée sur des maximes afin de rétablir la dignité humaine de l'homme tchadien brisée par des vicissitudes de la guerre. L'homme moral est celui qui sait agir selon les règles de préséance et il agit d'un homme responsable. Il faut que cette moralisation amène les citoyens tchadiens à une prise de conscience collective à propos desquelles se mêlent la division technique et la hiérarchie du travail social, quant on sait que le Tchad compte environs 75% de sa population est encore analphabète.

    La seconde étape de cette moralisation devait être forcement l'éducation qui n'a autre but que l'instruction de la population dans son ensemble. L’élimination définitive d'un conflit social est une simple question d'orgasation politique intelligente des hommes politiques d'un pays donné, exactement c'est le cas du conflit tchadien. <o:p></o:p>

    Gaya-Ple Seïd
    bitkine2002@yahoo.fr


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    RDPL_LOGOComposante fondamentale de l’identité nationale, l’Islam tchadien a toujours été un ciment fédérateur et une source de lumière, de paix, de liberté et de tolérance. Malheureusement, depuis ces quinze dernières années, les tchadiens constatent régulièrement et avec stupeur des actes d’intimidations et de provocation gratuite ; des agissements incultes et autres comportements barbares conduits au nom de l’Islam par des mécréants de tout poils et des bandits de grands chemins qu’on a laissés infiltré le milieu islamique tchadien.<o:p></o:p>

     

    L'attaque du dimanche 29 juin 2008 qui a fait 72 morts et plusieurs blessés, a été perpétrée par des prétendus « musulmans » dans le sud animiste et chrétien du Tchad. Or depuis toujours, les différentes communautés religieuses, musulmanes et chrétiennes, cohabitaient pacifiquement dans cette partie du Tchad, souvent dans les mêmes villes, les mêmes villages, les mêmes quartiers et parfois dans les mêmes concessions. <o:p></o:p>

     

    Le peuple tchadien, puisant toujours sa force dans son unité laïque et s’appuyant sur ses valeurs morales et spirituelles de sources diverses, a toujours fait preuve de tolérance et de solidarité réciproques. Il en était ainsi, en Avril 1986 en plein mois sacré du Ramadan, lorsque le Colonel Mouammar Kadhafi déclarait qu’« il n’y a pas de musulman au Tchad ». Cette année là, les tchadiens dans leur ensemble, toutes confessions confondues, avaient été très choqués. Toutes les communautés religieuses, musulmanes et chrétiennes avaient vigoureusement manifesté dans les rues de N’Djaména, Abéché, Moundou, Sarh, Doba et dans bien d’autres localités du pays pour dire Non et envoyer ainsi au dirigeant libyen et au monde entier un message clair et net de solidarité et de soutien mutuels. <o:p></o:p>

     

    Partant de ce qui précède le RDPL, par la voix de son Bureau Exécutif se déclare solidaire avec les victimes de cet acte inculte et condamne avec vigueur les attaques du 29 juin 2008 perpétrés par un prétendu Cheik et ses adeptes au nom d’Allah. Cet acte de terrorisme barbare qui a endeuillé le peuple tchadien est en contradiction totale avec les authentiques valeurs de l’islam et les traditions musulmanes de paix, de tolérance et de solidarité que le Tchad a toujours connues. <o:p></o:p>

     

    Aussi, le RDPL interpelle et en appelle à la vigilance de la Haute Autorité Islamique du Tchad afin qu’elle puisse prendre position sans équivoque par rapport à ces actes. Par ailleurs, tout en attirant l’attention du Gouvernement sur la nature constitutionnellement laïque de la république, le RDPL appelle à toutes les communautés religieuses du Tchad (Musulmans, Chrétiens et animistes) de sortir massivement dans la rue pour condamner fermement ces agissements barbares et défendre la laïcité irrévocable de la République du Tchad.

     

    Vive la république Fédérale, sociale et irrévocablement Laïque du Tchad<o:p></o:p>

     

    Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad (RDPL)                                            Pour le Bureau Exécutif du Conseil National, en exil.<o:p></o:p>

    Michelot Yogogombaye,Président.

     <o:p></o:p>


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    Après <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname>, jusque dans les années quatre-vingt-dix, le Darfour soudanais est à la croisée des rébellions tchadiennes qui ont fait irruption dans le paysage politico-militaire du Tchad l’année dernière: le Socle pour le changement, l’unité nationale et la démocratie (Scud), formé en octobre 2005, et le Front uni pour le changement (FUC), en décembre suivant. Rien ne prédispose à l’unité ces deux rébellions, la première émanant d’une dissidence du clan zaghawa au pouvoir, la seconde sortant armée du giron soudanais. Reste l’offensive ratée du FUC, la semaine dernière. Elle a fait électrochoc, réveillant d’autres rébellions aux quatre coins du pays et interrogeant aussi plus largement l’opposition non-armée au président Deby.<o:p></o:p>

    «Plusieurs arabes qui avaient des responsabilités au sein de l'armée tchadienne ont fait défection après l'attaque de jeudi» dernier, admettent des sources militaires gouvernementales à N’Djamena. Visiblement, le distinguo ethnique vise à suggérer un déficit de loyauté. Au Tchad, la classification identitaire arabe désigne des immigrés installés depuis des siècles dans l’orbite de sultanats très bien documentés, mais aussi des population dont l’arabité paraît plus culturelle qu’ethnique. Reste que le déficit d’Etat et de communication n’est pas facteur d’unité dans l’immensité tchadienne (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 284 000 kilomètres">1 284 000 kilomètres</st1:metricconverter> carrés). <o:p></o:p>

    Le SCUD: une dissidence zaghawa du clan Deby<o:p></o:p>

    Comme chacun des autres mouvements politico-militaires, le FUC a lui aussi tiré profit des lignes de failles réelles ou supposées. Il revendique le ralliement des derniers déserteurs, une «dizaine d’officiers supérieurs», selon lui, «des gens avec qui on était en contact depuis un certain temps et qui nous ont rejoints à l'occasion de la bataille de N'Djamena». Mais aujourd’hui, il n’est plus vraiment déterminant pour le régime Deby que ces déserteurs soient effectivement arabes ou bien qu’ils soient zaghawa, comme le noyau dur du pouvoir. <o:p></o:p>

    De fait, Idriss Deby a perdu un important carré de fidèles avec l’hémorragie zaghawa qui a gonflé les rangs du SCUD. Quant aux arabes du FUC, sous l’aile tama et donc nullement arabe de leur chef, le capitaine Mahamat Nour, ils participent à un mouvement armé composite dont le seul mot d’ordre, «renverser Deby», ne manque pas de faire écho au Tchad, même si son parrain soudanais pose question aux plus politisés. <o:p></o:p>

    Le FUC: une rébellion composite patronnée par Khartoum <o:p></o:p>

    Avant d’organiser sa nouvelle mouvance militaire sous la bannière FUC, grâce à des subsides soudanais, le capitaine Mahamat Nour servait déjà les intérêts de Khartoum au Darfour où les communautés transfrontalières apparentées aux zaghawa font cause commune avec les rébellions soudanaises apparues en février 2003. Bien qu’étant lui-même tama, une communauté négro-africaine, Mahamat Nour a choisi le camp arabe, par intérêt tactique. Le régime zaghawa de N’Djamena lui déplait autant qu’à Khartoum.<o:p></o:p>

    Comme beaucoup d’opposants tchadiens réfugiés dans le Darfour soudanais depuis des lustres, Mahamat Nour, a franchi la frontière orientale du Tchad en 1994, à la tête d’un Rassemblement pour la démocratie et la liberté (RDL) essentiellement tama. Sur place, il a ensuite pris la succession de l’un de ses anciens chefs de file politico-militaire, un autre ex-rebelle tama, le colonel Mahamat Garfa, chef d’une Alliance nationale de la résistance (ANR). Ancien chef d’état-major de l’armée tchadienne dans les années quatre-vingt-dix, Garfa s’est en effet rabiboché avec Idriss Deby en 2003. Nour a repris au Darfour sa bannière ANR et ceux de ses hommes qui n’ont pas suivi Garfa.<o:p></o:p>

    Tama et arabes contre Zaghawa<o:p></o:p>

    Les Tama ne suffisant pas à faire une armée, le capitaine Nour a beaucoup recruté parmi les opposants arabes, hostiles comme lui au pouvoir zaghawa d’Idriss Deby, par atavisme ou par choix politique. Mouvement gigogne fait d’allers et retours, à l’image des multiples alliances et défections politico-militaires de ces quarante années d’indépendance tchadienne, le FUC a pour principal ciment sa détermination affichée de chasser le clan Deby du pouvoir. Ce credo ne facilite pas ses relations avec la rébellion du SCUD qui répond globalement aux jumeaux Erdimi, des neveux d’Idriss Deby, des ex-magnats du coton et du pétrole tchadien. En outre, l’allégeance du FUC au Soudan et la vocation «naturelle» du SCUD à restaurer un régime zaghawa au Tchad font hésiter à entrer dans la danse rebelle les autres partisans d’une alternance à N’Djamena.<o:p></o:p>

    En dépit de son péché originel soudanais, le FUC ne désespère pas de capitaliser les espoirs de changement. En dépit de son échec à déjouer les renseignements français et malgré le bilan désastreux de ses pertes humaines et matérielles, son offensive spectaculaire a frappé les esprits. La gestation du FUC n’est pas terminée. Mercredi, le ministère français des Affaires étrangères a rejeté l’idée d’une rencontre suggérée dans un courrier reçu de l'opposition tchadienne. Le texte demandait audience afin de «connaître le rôle exact de l'armée française à N'Djamena, d’obtenir des explications sur les tirs, jeudi dernier, de la part de Mirage F1 français et de prendre des mesures conjointes pour éviter le risque d'une confrontation entre la résistance populaire et les troupes françaises». <o:p></o:p>

    Des Nordistes en renfort du FUC<o:p></o:p>

    Le courrier adressé à Paris, se réclame d’une «résistance unie» associant au FUC le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), une scission du groupe armé toubou jadis dirigé par le Nordiste du Tibesti, Youssouf Togoïmi. Mais Youssouf Togoïmi est mort à Tripoli, en 2002, avant d’avoir pu profiter de l’amnistie conclue avec Idriss Deby comme l’ont fait à l’époque nombre de ses partisans. Les autres se sont recyclés dans les rangs d’un autre seigneur de la guerre nordiste, Goukouni Oueddeï, qui avait pris le pouvoir à la fin des années soixante-dix, avec l’appui de <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname>, avant d’en être chassé par Hissène Habré, en 1982. Aujourd’hui, Oueddeï stigmatise Deby comme une créature de Paris. Il se déclare aussi «très pessimiste quant à une possible chute du régime» en raison des divisions de l’opposition politico-militaire. <o:p></o:p>

    Pour N’djamena, mais aussi pour Paris qui, depuis l’indépendance en <st1:metricconverter w:st="on" productid="1960, a">1960, a</st1:metricconverter> fait obstacle ou laissé faire les rebelles - Idriss Deby en particulier, en décembre 1990 -, le danger est longtemps venu du Nord et des <st1:metricconverter w:st="on" productid="1 055 kilomètres">1 055 kilomètres</st1:metricconverter> de frontières avec <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname> qui a continué de revendiquer la bande d’Aouzou jusqu’en 1994. Aujourd’hui, Tripoli se voit en médiateur, entre Khartoum et N’Djamena.. <o:p></o:p>

    Les rebelles sont passés par <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique">la Centrafrique</st1:personname><o:p></o:p>

    Au Sud-Ouest, côté Cameroun, les <st1:metricconverter w:st="on" productid="1 094 kilomètres">1 094 kilomètres</st1:metricconverter> de frontières ne sont pas non plus infranchissables. Mais le Cameroun et le Tchad partagent aujourd’hui un destin pétrolier, avec l’oléoduc qui débouche dans le golfe de Guinée où règne leur voisin nigérian. Aujourd’hui, les frontières les plus sensibles sont celles qui séparent le Tchad du Soudan (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 360 kilomètres">1 360 kilomètres</st1:metricconverter>), à l’est, et de <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique">la Centrafrique</st1:personname> (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 197 kilomètres">1 197 kilomètres</st1:metricconverter>), au sud-est. <o:p></o:p>

    Le Sud-Est reste le théâtre des opérations militaires en cours. Le week-end dernier, par exemple, des accrochages ont été signalés dans la région de Sahr, où les avions français ont transporté des troupes tchadiennes, à une centaine de kilomètres de <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique. D">la Centrafrique. D</st1:personname>’après Bangui, une colonne du FUC est passée à deux reprises sur le territoire centrafricain, les 8 et 9 avril dernier, avant de partir à l’assaut de N’Djamena. <o:p></o:p>

    Les codos de Miskine<o:p></o:p>

    A Bangui, le général François Bozizé s’inquiète. Mardi, il a limogé son ambassadeur au Soudan, Pierre-Benjamin N'Grégaye, qu’il soupçonne de collusion avec le président déchu, Ange-Félix Patassé, en exil au Togo. Patassé figure régulièrement au banc des accusés dans les opérations de banditisme ou de rébellion signalées jour après jour aux confins nord du pays. Or Bozizé a chassé Patassé du pouvoir en mars 2003 grâce à l’aide militaire d’Idriss Deby. <o:p></o:p>

    Entre autres mauvaises manières faites à Idriss Deby, Patassé avait enrôlé l’un de ses opposants, Abdoulaye Miskine, un ancien lieutenant du défunt rebelle tchadien Laokin Bardé (assassiné en 1998). Les «codos» de Miskine intégrés dans la «force spéciale» de Patassé, Idriss Deby n’a eu de cesse de renverser son voisin du Sud. En 2001, il a offert le gîte et le couvert, mais aussi des armes et des hommes à l’ancien chef d’état-major des Forces armées centrafricaines, le général François Bozizé, en disgrâce auprès de Patassé.<o:p></o:p>

    En 1997, déjà, Idriss Deby avait aidé l’actuel président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso à renverser l’ancien président Pascal Lissouba. Ces expéditions régionales n’ont jamais affecté les relations franco-tchadiennes. Pourtant, même à compter aussi sur François Bozizé à Bangui ou sur Denis Sassou Nguesso à la présidence de l’Union africaine, il n’est pas sûr que le bon soldat Deby fasse le poids face à Khartoum, à ses alliés tchadiens et aux opposants civils et militaires qui attendent leur heure au Tchad, au moment où les enjeux pétroliers internationaux menacent de bousculer l’échiquier politique tchadien. <o:p></o:p>

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