• Au lieu de s'attaquer qui de l'AN ou de l'UFCD n'a pas rempli sa part lors de la dernière offensive, il faut pencher plutôt sur les divisions qui minent les mouvements rebelles de l'Est et y apporter des remèdes. Et ces remèdes ne peuvent être valables que lorsque ces soient disant chefs rebelles, regardent le Tchad avant de regarder leurs familles et autres communautés ethniques. <o:p></o:p>

    Il faut se poser la question pourquoi ils n'arrivent pas à s'unir derrière un seul homme et former une direction politique et militaire commune? Pourquoi ils n'arrivent pas à reunir les differentes couches tchadiennes au lieu des regroupements sur des bases ethniques que nous observons aujourd'hui. <o:p></o:p>

    A supposer qu'ils avaient réussi leur coup lors de la dernière attaque et prendre le pouvoir, qui de l'UFCD ou de l'AN  va diriger le Tchad? Ils semblent plus se soucier de la prise du pouvoir qu'a la gestion du pouvoir. Le peuple tchadien a trop souffert et il ne peut pas accorder un chèque en blanc a des incapables. <o:p></o:p>

    Aujourd'hui les tchadiens sont fatigués de Deby et sa bande des malhonnêtes, mais vous ne leur offrez pas une alternative sérieuse. Tirez la lecon de tous vos échecs et mettez le Tchad devant vos intérêts personnels. Jamais dans l'histoire des rebellions tchadiennes, quelqu'un n'a eu autant des moyens humains et matériels, alors réveillez vous et parler un langage commun. <o:p></o:p>

    Que tu t'appelles Nouri, Timan, Aboud, Soubiane ou Adouma, les tchadiens n'ont cessez de vous  observez ces dernières années, et qu'est ce que vous leur offrez, uniquement vos divisions et vos querelles inutiles et interminables. Le moment est critique, la situation du Tchad n'a jamais été aussi catastrophique que aujourd'hui, l'heure est venue à l'unité. Une unité derrière un rassembleur, un patriote, un intègre qui peut drainer la majorité des tchadiens derrière lui et qui surtout inspire confiance à la majorité. <o:p></o:p>

    Le plus important est de reconnaître ses erreurs. Et comme le disait Mandela: le plus important n'est pas de tituber ou de tomber, mais de savoir se relever. Il n'est toujours pas tard... alors de grâce cessez vos querelle inutiles et pensez au peuple tchadien tout entier. Je suis certain que la rébellion regorge cet oiseau  rare, il ne suffit que de la bonne volonté. Laisser tomber vos égoïsmes car la nation vous en sera reconnaissante et bien sur vous rentrerez non seulement dans l'histoire du Tchad, mais celui de l'humanité. <o:p></o:p>

    Issa Torna, Bangui, RCA <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  •  

    En avril 2006 puis février 2008, avec l'appui militaire de <st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname>, le Président tchadien, Idriss Deby, a, comme en avril 2006 repoussé une attaque de <st1:personname productid="la Résistance Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="la Résistance" w:st="on"></st1:personname></st1:personname><st1:personname productid="la Résistance Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="la Résistance" w:st="on">la Résistance</st1:personname></st1:personname><st1:personname productid="la Résistance Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="la Résistance" w:st="on"></st1:personname> Nationale</st1:personname> tchadienne. Sur la bases des renseignements (écoutent téléphoniques) remis par les agents de surveillance du territoire à Idriss Deby, plusieurs membres de l’opposition démocratique ont été arrêté sans ménagement chez eux. Depuis, on est resté sans nouvelles de plusieurs de ces citoyens dont le seul tort était de « penser » autrement. Parmi ces disparus il y a Ibni Oumar Mahamat Saleh, le Secrétaire Général du PLD et porte parole de l’opposition démocratique.<o:p></o:p><o:p>
    </o:p>

    <o:p></o:p>

    Quelles sont les leçons politiques à tirer de cette tentative de renversement ?

    <o:p></o:p>

    -que l'ethnie n'est plus forcément un rempart. En effet, il est attaqué par les siens de l'ethnie Darfour, une ethnie à cheval entre le Tchad et le Soudan où le drame du Darfour est mondialement connu ( on comprend pourquoi le Tchad acceptait de les accueillir lorsqu'ils fuyaient devant les milices arabes. Le découpage aveugle de l'Afrique n'a même pas tenu compte de la cohérence ethno-géographique). Au Congo-Brazzaville, l'ethnie du président Sassou sait mettre ses divergences de côtés pour la conservation du pouvoir (Sassou n'a-t-il pas dit que l'important n'était pas de prendre le pouvoir mais de le conserver ? Il sait trop bien corrompre) ;<o:p></o:p>

    -que la famille peut se révolter comme l'injustice quand celle-ci excède un certain seuil de tolérance : parmi les leaders de la rébellion, on compte les propres neveux d'Idriss Deby;<o:p></o:p>

    -que <st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> et la franc-maçonnerie n'abandonnent pas les leurs en apportant une assistance militaire à Déby. On comprend que la défense des intérêts d'une certaine France implique de l'ingérence dans les affaires intérieures de nations souveraines africaines. En effet, <st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> est le seul pays qui s'est précipité au Tchad pour protéger ses ressortissants. Même l'Amérique n'a pas bougé le petit doigt !  Le prétexte des ressortissants est un peu gros : en 1997, pourquoi ne l'a-t-elle pas fait au Congo-Brazzaville ?  Vous pouvez répondre à la question par vous-même ;<o:p></o:p>

    -La guerre devient de plus en plus une affaire de réseau continental car le Soudan est le bras armé des rebelles qui veulent renverser le président tchadien. Un réseau est un ensemble d'individus ou d'organisations liés par des intérêts communs, même mafieux et qui se soutiennent pour se maintenir dans leur position ;<o:p></o:p>

      Le Congo-Brazzaville doit tirer les leçons de l'histoire car il a affaire à un tyran très intelligent qui a créé une alliance avec toutes les dictatures de l'Afrique centrale :<o:p></o:p>

    -le Gabon lui est acquis car Bongo est son beau-fils. Les refugiés congolais au Gabon sont sans cesse menacés puisqu'ils viennent du sud qui est largement acquis au professeur Lissouba ;<o:p></o:p>

    -l'Angola l'a soutenu pour qu'il retrouve son fauteuil présidentiel. Sans l'aviation et les chars de l'armée angolaise très exercée à cause de la rébellion de l'UNITA, Sassou n'aurait jamais repoussé les forces loyalistes ;<o:p></o:p>

    -le petit Kabila bien que se méfiant de son aîné de l'autre rive préfère l'avoir comme allié que comme ennemi. En effet, de nombreux mobutistes et une partie de son armée se trouvent au Congo-Brazzaville ;<o:p></o:p>

    -au Centrafrique, l'actuel Président Bozizé, un franc-maçon depuis peu, lui doit le financement de son élection.

    Sassou a corrompu de nombreuses personnalités centrafricaines pour qu'elles soutiennent le Général Bozizé. Lors de sa dernière élection à la magistrature suprême, il est apparu avec le bâton du franc-maçon ;<o:p></o:p> il est connu que Deby et Sassou sont des francs-maçons qui ont été initiés dans les mêmes loges. Sassou a donc de facto le soutien du Tchad. On observera que l'actuel président de l'Union Africaine prend cause pour son frère contre la rébellion. Il n'a rien  à craindre : <st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname> veille au grain...<o:p></o:p>

    Nous ignorons quelle affinité lie Sassou et l'actuel président camerounais Biya mais il n'y a aucun doute, Sassou n'a rien à craindre de lui.<o:p></o:p>

    Il a manqué à l'UPADS cette dimension Pan-Africaine qu'elle prétend avoir car si elle l'avait eue, l'Union Pan-Africaine pour <st1:personname productid="la Démocratie Sociale" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Démocratie Sociale" w:st="on">la Démocratie Sociale</st1:personname> aurait trouvé les alliés africains pour la défense de la jeune démocratie congolaise.<o:p></o:p>

    La logique du maître et de l'esclave devient complexe par des connexions internationales, intercontinentales, sectaires, religieuses. Les dictatures non seulement peuvent compter sur le soutien du maître (<st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="La France" w:st="on">la France</st1:personname>) mais entre chefs d'esclaves (les présidents africains), des alliances nouvelles voient le jour. Il va devenir de plus en plus difficile de les renverser par la force. Sauf si les intérêts du maître le poussent à lâcher un serviteur sur lequel il ne peut plus ou ne veut plus  compter.<o:p></o:p>

     Nous avons déjà dit que "la force ne respecte que la force". Le risque de l'absence de la démocratie c'est la tentative de prise du pouvoir par la force, par les armes. Si on constate dans des pays comme le Congo des simulacres d'élections, nul n'est dupe : ce qui fait le pouvoir, c'est avant tout la force, le pouvoir de destruction, les armes. La conscience de cette situation entraîne les dictatures comme celle du Congo-Brazzaville à se surarmer. Sassou aurait exproprié les habitants de son voisinage à Mpila sur plus de <st1:metricconverter productid="5500 mètres carrés" w:st="on"></st1:metricconverter><st1:metricconverter productid="5500 mètres carrés" w:st="on">5500 mètres carrés</st1:metricconverter> afin de se construire un bunker. Tout en ayant à la bouche le mot "paix", il prépare la guerre. Les Romains le savaient bien et la préparation du parabellum est une manne pour les vendeurs d'armes qui doivent se frotter les mains.<o:p></o:p>

      On sait que Sassou a rencontré Yhombi en France, lors de sa tournée de président de l'Union Africaine. Sassou invite tous les opposants charismatiques à rentrer au pays pour mieux les contrôler. En effet, lui qui paye la paix en soudoyant le pasteur Ntumi sait que la fronde de certains hommes d'affaires frustrés peut lui coûter cher : ces derniers chercheraient un bras à armer pour chasser Sassou du pouvoir au Congo pour se faire enfin payer et les dettes de Sassou et celles de Lissouba, les deux ayant été financés par les mêmes poches. La logique du capitalisme est simple : financer les deux camps pour s'assurer d'être toujours du côté du vainqueur et comme les dettes sont contractées au nom de l'Etat congolais, Sassou doit payer les siennes et celle de son ennemi d'hier Lissouba. Or, Sassou préfère se servir et servir sa famille que ses créanciers.<o:p></o:p>

      Il faut suivre avec attention ce qui va se passer au Tchad car l'affaire est loin d'être terminée puisque l'avation militaire française aide l'armée d'Idriss Deby à terminer le travail. Pétrole oblige, lui qui flambe désormais au-dessus des 70 dollars.<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • LES DUPES, L’ARGENT & LE CHACAL                                                                                                                                        

    Les dupes, l’argent et le chacal. Au Tchad d’Idriss Déby, les bonnes nouvelles sont suffisamment rares pour être appréciées à leur juste valeur. Pourtant, si l’avarice est mise au nombre des pêchés capitaux, la stupidité en est omise.

    L’étrange syndrome des postes et argent malsain gagne sans équivoque une certaine opposition. Fondamentalement, tous les idéaux exprimés jusqu’ici en terme de changement, de reconstruction politique, économique et sociale se trouvent banni pour des ambitions qui n’honorent pas les acteurs des accords raccommodés, qui ont un seul but : leur personne. Le Tchad et son peuple après.

    Nous avons dit, et ne cessons de dire que le pouvoir actuel au Tchad est stérile. Dix-sept ans d’existence noire de bilan. C’est dans le renouveau et le changement des hommes et des structures que l’espoir renaîtra. Alors… Que dire d’une certaine opposition gesticulant aux prémices de dés. Des hommes dansant une farandole cocue oubliant de facto l’unité de genre et bafouant la dynamique faite de l’union sacrée. Ibn Oumar Mahamat Saleh est ainsi sacrifié, assassiné une deuxième fois… L’argent du chacal intéresse autant de dupes qui ne pensent qu’à leurs dards mais a-t-on pensé aux nombres d’accords non respectés, les promesses non ténues. La menace la plus importante repose sur l’isolation des revendications politiques et politico militaire. La semi ouverture faite par Idriss Déby à une opposition voulue et choisi par lui, ne vise qu’à esseuler et delegitimiser une autre frange d’opposants qui lui posent une réelle équation. Les revendications des mouvements de résistance nationale sont claires et plus que potables si Idriss Déby veut construire et éviter un affrontement.

    Certains membres de la CPDC constituent une masse de foutre qui ne pensent qu’à flirter avec un chacal sauvagement conquit de ses proies, et dont l’appât est tenace. Tout ce monde qui ne rêve que de la mangeoire sait à l’avance qu’il n’y aurait aucune convenance, et que tout est fait pour faire valoir à l’opinion internationale une nature de démocratie. En contribuant à établir un faux de procédure, on se rend complice d’un dilemme qui aura ses conséquences plus tard.

    De l’ouverture d’un forum national, aux flirts de N’djaména, le risque prit risque de dénaturer la synergie de l’espoir. Un espoir fait de changement, de ne point accepter la main mise sur l’état par une calamité mafieuse. Le rêve d’un espoir délivrant l’amour du citoyen, l’amour de l’autre. Un espoir de paix, de justice et de développement. Les ratés de vision ne feront que compliquer l’existence d’un étau face à un pouvoir abject. La conscience doit prévaloir sur les choix mercantiles, dès lors qu’il s’agit d’une abjuration et d’une lâcheté ou pire d’un camouflage indigne. L’actualité au Tchad a démontrée que les félons récidives perpétuellement. On prend les mêmes et on recommence avec le même cycle stérile du manquement et du surplace.

    Rien ne viendra rassurer l’homme tchadien. Je parle de millier de tchadiens comme moi qui aspire à autre chose, du vent… de l’air, que les rapaces et les phacochères. Il sera loin le temps de la vie où l’ego se dilue dans l’espoir et resurgit dans l’affection. Le raccommodage n’a jamais ténu un pan rapiécé.

    MAHAMAT ASSILECK HALATA, in Tchadvision, 28.04.08


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique