• <o:p>
    </o:p>

    Après <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname>, jusque dans les années quatre-vingt-dix, le Darfour soudanais est à la croisée des rébellions tchadiennes qui ont fait irruption dans le paysage politico-militaire du Tchad l’année dernière: le Socle pour le changement, l’unité nationale et la démocratie (Scud), formé en octobre 2005, et le Front uni pour le changement (FUC), en décembre suivant. Rien ne prédispose à l’unité ces deux rébellions, la première émanant d’une dissidence du clan zaghawa au pouvoir, la seconde sortant armée du giron soudanais. Reste l’offensive ratée du FUC, la semaine dernière. Elle a fait électrochoc, réveillant d’autres rébellions aux quatre coins du pays et interrogeant aussi plus largement l’opposition non-armée au président Deby.<o:p></o:p>

    «Plusieurs arabes qui avaient des responsabilités au sein de l'armée tchadienne ont fait défection après l'attaque de jeudi» dernier, admettent des sources militaires gouvernementales à N’Djamena. Visiblement, le distinguo ethnique vise à suggérer un déficit de loyauté. Au Tchad, la classification identitaire arabe désigne des immigrés installés depuis des siècles dans l’orbite de sultanats très bien documentés, mais aussi des population dont l’arabité paraît plus culturelle qu’ethnique. Reste que le déficit d’Etat et de communication n’est pas facteur d’unité dans l’immensité tchadienne (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 284 000 kilomètres">1 284 000 kilomètres</st1:metricconverter> carrés). <o:p></o:p>

    Le SCUD: une dissidence zaghawa du clan Deby<o:p></o:p>

    Comme chacun des autres mouvements politico-militaires, le FUC a lui aussi tiré profit des lignes de failles réelles ou supposées. Il revendique le ralliement des derniers déserteurs, une «dizaine d’officiers supérieurs», selon lui, «des gens avec qui on était en contact depuis un certain temps et qui nous ont rejoints à l'occasion de la bataille de N'Djamena». Mais aujourd’hui, il n’est plus vraiment déterminant pour le régime Deby que ces déserteurs soient effectivement arabes ou bien qu’ils soient zaghawa, comme le noyau dur du pouvoir. <o:p></o:p>

    De fait, Idriss Deby a perdu un important carré de fidèles avec l’hémorragie zaghawa qui a gonflé les rangs du SCUD. Quant aux arabes du FUC, sous l’aile tama et donc nullement arabe de leur chef, le capitaine Mahamat Nour, ils participent à un mouvement armé composite dont le seul mot d’ordre, «renverser Deby», ne manque pas de faire écho au Tchad, même si son parrain soudanais pose question aux plus politisés. <o:p></o:p>

    Le FUC: une rébellion composite patronnée par Khartoum <o:p></o:p>

    Avant d’organiser sa nouvelle mouvance militaire sous la bannière FUC, grâce à des subsides soudanais, le capitaine Mahamat Nour servait déjà les intérêts de Khartoum au Darfour où les communautés transfrontalières apparentées aux zaghawa font cause commune avec les rébellions soudanaises apparues en février 2003. Bien qu’étant lui-même tama, une communauté négro-africaine, Mahamat Nour a choisi le camp arabe, par intérêt tactique. Le régime zaghawa de N’Djamena lui déplait autant qu’à Khartoum.<o:p></o:p>

    Comme beaucoup d’opposants tchadiens réfugiés dans le Darfour soudanais depuis des lustres, Mahamat Nour, a franchi la frontière orientale du Tchad en 1994, à la tête d’un Rassemblement pour la démocratie et la liberté (RDL) essentiellement tama. Sur place, il a ensuite pris la succession de l’un de ses anciens chefs de file politico-militaire, un autre ex-rebelle tama, le colonel Mahamat Garfa, chef d’une Alliance nationale de la résistance (ANR). Ancien chef d’état-major de l’armée tchadienne dans les années quatre-vingt-dix, Garfa s’est en effet rabiboché avec Idriss Deby en 2003. Nour a repris au Darfour sa bannière ANR et ceux de ses hommes qui n’ont pas suivi Garfa.<o:p></o:p>

    Tama et arabes contre Zaghawa<o:p></o:p>

    Les Tama ne suffisant pas à faire une armée, le capitaine Nour a beaucoup recruté parmi les opposants arabes, hostiles comme lui au pouvoir zaghawa d’Idriss Deby, par atavisme ou par choix politique. Mouvement gigogne fait d’allers et retours, à l’image des multiples alliances et défections politico-militaires de ces quarante années d’indépendance tchadienne, le FUC a pour principal ciment sa détermination affichée de chasser le clan Deby du pouvoir. Ce credo ne facilite pas ses relations avec la rébellion du SCUD qui répond globalement aux jumeaux Erdimi, des neveux d’Idriss Deby, des ex-magnats du coton et du pétrole tchadien. En outre, l’allégeance du FUC au Soudan et la vocation «naturelle» du SCUD à restaurer un régime zaghawa au Tchad font hésiter à entrer dans la danse rebelle les autres partisans d’une alternance à N’Djamena.<o:p></o:p>

    En dépit de son péché originel soudanais, le FUC ne désespère pas de capitaliser les espoirs de changement. En dépit de son échec à déjouer les renseignements français et malgré le bilan désastreux de ses pertes humaines et matérielles, son offensive spectaculaire a frappé les esprits. La gestation du FUC n’est pas terminée. Mercredi, le ministère français des Affaires étrangères a rejeté l’idée d’une rencontre suggérée dans un courrier reçu de l'opposition tchadienne. Le texte demandait audience afin de «connaître le rôle exact de l'armée française à N'Djamena, d’obtenir des explications sur les tirs, jeudi dernier, de la part de Mirage F1 français et de prendre des mesures conjointes pour éviter le risque d'une confrontation entre la résistance populaire et les troupes françaises». <o:p></o:p>

    Des Nordistes en renfort du FUC<o:p></o:p>

    Le courrier adressé à Paris, se réclame d’une «résistance unie» associant au FUC le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), une scission du groupe armé toubou jadis dirigé par le Nordiste du Tibesti, Youssouf Togoïmi. Mais Youssouf Togoïmi est mort à Tripoli, en 2002, avant d’avoir pu profiter de l’amnistie conclue avec Idriss Deby comme l’ont fait à l’époque nombre de ses partisans. Les autres se sont recyclés dans les rangs d’un autre seigneur de la guerre nordiste, Goukouni Oueddeï, qui avait pris le pouvoir à la fin des années soixante-dix, avec l’appui de <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname>, avant d’en être chassé par Hissène Habré, en 1982. Aujourd’hui, Oueddeï stigmatise Deby comme une créature de Paris. Il se déclare aussi «très pessimiste quant à une possible chute du régime» en raison des divisions de l’opposition politico-militaire. <o:p></o:p>

    Pour N’djamena, mais aussi pour Paris qui, depuis l’indépendance en <st1:metricconverter w:st="on" productid="1960, a">1960, a</st1:metricconverter> fait obstacle ou laissé faire les rebelles - Idriss Deby en particulier, en décembre 1990 -, le danger est longtemps venu du Nord et des <st1:metricconverter w:st="on" productid="1 055 kilomètres">1 055 kilomètres</st1:metricconverter> de frontières avec <st1:personname w:st="on" productid="la Libye">la Libye</st1:personname> qui a continué de revendiquer la bande d’Aouzou jusqu’en 1994. Aujourd’hui, Tripoli se voit en médiateur, entre Khartoum et N’Djamena.. <o:p></o:p>

    Les rebelles sont passés par <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique">la Centrafrique</st1:personname><o:p></o:p>

    Au Sud-Ouest, côté Cameroun, les <st1:metricconverter w:st="on" productid="1 094 kilomètres">1 094 kilomètres</st1:metricconverter> de frontières ne sont pas non plus infranchissables. Mais le Cameroun et le Tchad partagent aujourd’hui un destin pétrolier, avec l’oléoduc qui débouche dans le golfe de Guinée où règne leur voisin nigérian. Aujourd’hui, les frontières les plus sensibles sont celles qui séparent le Tchad du Soudan (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 360 kilomètres">1 360 kilomètres</st1:metricconverter>), à l’est, et de <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique">la Centrafrique</st1:personname> (<st1:metricconverter w:st="on" productid="1 197 kilomètres">1 197 kilomètres</st1:metricconverter>), au sud-est. <o:p></o:p>

    Le Sud-Est reste le théâtre des opérations militaires en cours. Le week-end dernier, par exemple, des accrochages ont été signalés dans la région de Sahr, où les avions français ont transporté des troupes tchadiennes, à une centaine de kilomètres de <st1:personname w:st="on" productid="la Centrafrique. D">la Centrafrique. D</st1:personname>’après Bangui, une colonne du FUC est passée à deux reprises sur le territoire centrafricain, les 8 et 9 avril dernier, avant de partir à l’assaut de N’Djamena. <o:p></o:p>

    Les codos de Miskine<o:p></o:p>

    A Bangui, le général François Bozizé s’inquiète. Mardi, il a limogé son ambassadeur au Soudan, Pierre-Benjamin N'Grégaye, qu’il soupçonne de collusion avec le président déchu, Ange-Félix Patassé, en exil au Togo. Patassé figure régulièrement au banc des accusés dans les opérations de banditisme ou de rébellion signalées jour après jour aux confins nord du pays. Or Bozizé a chassé Patassé du pouvoir en mars 2003 grâce à l’aide militaire d’Idriss Deby. <o:p></o:p>

    Entre autres mauvaises manières faites à Idriss Deby, Patassé avait enrôlé l’un de ses opposants, Abdoulaye Miskine, un ancien lieutenant du défunt rebelle tchadien Laokin Bardé (assassiné en 1998). Les «codos» de Miskine intégrés dans la «force spéciale» de Patassé, Idriss Deby n’a eu de cesse de renverser son voisin du Sud. En 2001, il a offert le gîte et le couvert, mais aussi des armes et des hommes à l’ancien chef d’état-major des Forces armées centrafricaines, le général François Bozizé, en disgrâce auprès de Patassé.<o:p></o:p>

    En 1997, déjà, Idriss Deby avait aidé l’actuel président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso à renverser l’ancien président Pascal Lissouba. Ces expéditions régionales n’ont jamais affecté les relations franco-tchadiennes. Pourtant, même à compter aussi sur François Bozizé à Bangui ou sur Denis Sassou Nguesso à la présidence de l’Union africaine, il n’est pas sûr que le bon soldat Deby fasse le poids face à Khartoum, à ses alliés tchadiens et aux opposants civils et militaires qui attendent leur heure au Tchad, au moment où les enjeux pétroliers internationaux menacent de bousculer l’échiquier politique tchadien. <o:p></o:p>

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              Tchad: Le remède durable au problème tchadien: Deux (2) Tchad.   <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le Tchad, depuis son accession à l'indépendance le 11 août 1960 jusqu'en juin 2009, n'est jamais resté une terre de paix. Des revoltes de Mangalmé ayant été à la base de la création du FROLINAT,les Tchadiens du nord en ont conservé encore les acquis et ne veulent pas s'en demettre.En tout cas pas le pouvoir de N'djamena et les tendances rebelles qui renseignent mieux à travers leur composition. Nous ne voyons pour l'heure qu'une solution pour que le sudiste pacifiste et homme de paix vive librement et dans la dignité: la proclamation de deux (2) Tchad.
     
    Il n'est un secret pour personne que le pouvoir de Hissein Habré à Idriss Deby soit 26 ans de régne, ne profite qu'aux cadres nordistes. Les bourses d'études sont accordées massivement aux bacheliers de cette partie du pays au detriment de ceux du sud. Pourtant certains ont des bac douteux!! Les postes de responsabilités sont distribués au tour des verres de thé sans tenir compte des qualifications et  mérites encore et toujours aux cadres nordistes au detriment de ceux du sud !!!!
    Pourtant la constitution  de 1996 revisée  interdit toute consfiscation du pouvoir par la force et son exercice sur la base des considérations régionalistes, claniques et éthniques. Transcender ces dispositions constitutionnelles constitue donc une haute trahision.  Déby très volontier, se prête à cet exercice au vu et au su de tous y compris de la communauté internationale qui le soutien. Pourtant c'est bien lui le garant de la constitution. <o:p></o:p>


    Les quelques cadres sudistes qui gravitent au tour du pouvoir ne pèsent pas plus qu'une plume de perdrix. Ils sont peu representatifs dans leur région où d'ailleurs on ne les écoute pas du tout. De tout ce qui précede, il est normal que le parti au pouvoir ne soit pas bien acceuilli au sud du pays. Il est normal aussi  que Nagoum alors premier ministre et pendant les campagnes soit hué à Moissala qui est complétement coupé des autres  villes puisque l'unique pont a été detruit. Le pouvoir ne se souciant pas de le reconstruire parceque cette ville serait le fief de Kamougué, l'actuel ministre de la défense du régime.Entre temps,des écoles avec des batiments flambant neufs poussent au nord et attendent  de recevoir d'hypothétiques  élèves. Comme l'appétit vient en mangeant,tous les mouvements rebelles opérant aujourd'hui à l'Est ne sont non seulement fortement "régionalisés, clanisés et éthnicisés", mais le pire est qu'ils sont des miniatures du pouvoir de Deby. Il est vrai que dans la vie,il est des choses qui ont la tête dure mais jusqu'à ce point, le sudiste se doit de s'interroger. Où allons-nous et que voulons-nous?Est-il necessaire de continuer sur cette lancée bien que nous nous accordons à dire qu'elle n'est pas la meilleure?  

    Les sudistes sont entrain, voilà déjà plusieurs années de se poser ces questions. Je voudrais saluer au passage mon compatriote Marbana Akia qui a bien voulu porter le debat en place publique et dire haut ce qui hante les esprits sudistes. Nous ne constituons pas une nation! Nous avons été reunis par <st1:personname w:st="on" productid="La France">la France</st1:personname> qui, aujourd'hui, fuit ses responsabilités. Il est temps pour nous de nous demarquer de la dictature et de la haine du nord pour construire notre Tchad dans la paix, la quiétude et dans le respect des droits des personnes et des valeurs  démocratiques.  Cette option est aujourd'hui possible avec le "Tchad du sud".           

    Il n'est pas question de fuire le debat ou de le contourner mais de voir cette réalité en face puisqu'il ne s'agit plus d'une idée de personnes aux abois mais d'une lutte qui commence. Les quelques cadres sudistes qui sont entrain de faire croire à Deby et ses acolytes que le pays est et restera un et indivisible se doivent de se ressaisir et admettre cette solution libératrice.Il en est de même des cadres nordistes, et il en existe, qui ont toujours combattus cette façon de gourverner, ces honnêtes personnes qui se sont toujours dits que cette situation nous conduira un jour au pire.
     
    Nous disons pour finir que <st1:personname w:st="on" productid="La France">la France</st1:personname>,et ses alliés doivent plutôt aider à la mise en place et la  conduite des pourparlers devant debouchés sur la proclamation d'une Republiques Democratique du Tchad.
    Vive la future jeune Republique du sud du Tchad!  Vive le peuple du sud du Tchad !<o:p></o:p>


    Madjilodji Jean-claude          
    madji_tchad@hotmail.fr<o:p></o:p>


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  • <o:p></o:p>Les affrontements en cours dans ce pays d'Afrique centrale n'ont rien de nouveau. Les acteurs de cette tragédie, qui dure depuis plus de vingt ans, sont les mêmes, explique le Daily Nation de Nairobi.<o:p></o:p>

    L'histoire récente du Tchad ressemble à un remake permanent d'un vieux film, toujours le même, où l'on voit des autocrates aux prises avec des opposants armés dans une lutte à mort pour le pouvoir, avec la complicité d'interventions étrangères qui en accroissent la complexité, sans oublier des scènes de civils fuyant les zones de combat.<o:p></o:p>

    Cette fois encore, "l'opposition armée", comme elle se définit, ou les "rebelles", selon N'Djamena, a déclenché une série d'attaques dans plusieurs villes de l'est du pays. Quelle que soit la conclusion de cette nouvelle flambée de violence, tout cela doit sembler presque banal au président tchadien Idriss Déby, acteur de ce conflit sans fin et présent au cœur du système depuis plus de vingt ans (dans un camp ou dans l'autre). Mais peut-on vraiment s'habituer à la violence et à la guerre ?<o:p></o:p>

    "Une fois encore, la nation fait face à des temps difficiles dus aux attaques permanentes menées par le Soudan contre notre peuple", a déclaré un Déby soucieux dans un message diffusé par la télévision d'Etat lundi dernier. Or ses accusations contre le Soudan n'ont rien de nouveau.<o:p></o:p>

    Il y a quatre mois à peine, le président Déby disait la même chose, quand les mêmes groupes armés avaient failli s'emparer de N'Djamena avant que leur offensive ne soit arrêtée par une intervention française qui a sauvé le régime. A vrai dire, les deux pays jouent à ce jeu des accusations et des contre-accusations depuis des années, et le dernier accord de paix, conclu le 13 mars entre leurs dirigeants, n'y a rien changé.<o:p></o:p>

    Mais la trêve a été de courte durée. Dès le début du mois de mai, le gouvernement soudanais a accusé le Tchad d'être derrière l'attaque de "rebelles" du Darfour sur Khartoum. Le Soudan, qui, selon Déby, aurait commencé à intervenir dans son pays à partir de 2003, à l'époque où la crise du Darfour atteignait son paroxysme, n'est que l'une des nombreuses forces extérieures qui contribuent à faire du conflit tchadien un imbroglio indémêlable.<o:p></o:p>

    <st1:personname w:st="on" productid="La France">La France</st1:personname>, l'ancienne puissance coloniale, a également toujours été impliquée dans la politique à N'Djamena. Paris a été le principal moteur du déploiement d'une force européenne (EUFOR) dans le pays, probablement dans l'espoir de parer ses propres interventions, parfois sévèrement critiquées, d'un vernis plus "neutre".<o:p></o:p>

    La neutralité de l'EUFOR et son efficacité sont désormais remises en cause par le président Déby en personne, qui, à l'origine, l'avait bien accueillie. Cette force, déployée au Tchad et en République centrafricaine par l'Union européenne, se retrouve dans une zone de conflit où toute intervention ou action cohérente est d'autant plus difficile que les frontières sont poreuses, que des groupes ethniques de différents pays sont associés dans des alliances locales et que des milliers de réfugiés et de déplacés sont éparpillés dans la région.<o:p></o:p>

    "Nous sommes effectivement surpris de constater que, dès les premiers signes d'hostilité, cette force coopère avec les envahisseurs, leur prête des véhicules humanitaires, les laisse incendier les vivres et les réserves de carburant et ferme les yeux sur le massacre planifié de civils et de réfugiés", a lancé Idriss Déby, sans cacher sa déception, dans son message du 16 juin adressé à la nation tchadienne. Puis il a remis en question "l'efficacité et l'utilité de la présence de la force européenne au Tchad".<o:p></o:p>

    Peut-être que le président Déby a d'autres raisons de s'inquiéter. Car dans l'intervalle, bouclant une visite à Abidjan, le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a affirmé que, cette fois, les troupes françaises n'interviendraient pas en faveur du régime de N'Djamena. "<st1:personname w:st="on" productid="La France">La France</st1:personname> n'est pas intervenue (dans les dernières attaques) et n'interviendra plus" au Tchad, a déclaré Kouchner à des journalistes lors d'une conférence de presse. Pour dire les choses plus clairement, il a ajouté qu'"il n'y a pas de positions françaises à défendre et que l'EUFOR est commandée par un général irlandais".<o:p></o:p>

    Par ailleurs, l'Alliance nationale, responsable de la nouvelle offensive, a appelé les autorités françaises à "respecter" la déclaration de Kouchner. L'Alliance nationale, dirigée par le général Mahamat Nouri, ancien ministre de Déby, est une organisation rassemblant quatre groupes armés.<o:p></o:p>

    Pour tous ces mouvements armés, la neutralité de <st1:personname w:st="on" productid="La France">la France</st1:personname> est plus qu'essentielle. C'est avant tout pour cette raison qu'ils ont exprimé l'espoir que la position officiellement proclamée de Kouchner soit le reflet d'un changement dans la politique française.<o:p></o:p>

    Daily Nation : Hamadou Tidiane Sy<o:p></o:p>

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    Tchadiennes, Tchadiens

     

    La Nation traverse, une fois de plus, une dure épreuve due à la permanente agression du Soudan contre notre peuple. Malgré les intentions génocidaires de nos ennemis et la campagne médiatique développée pour les soutenir, je félicite chacun et chacune de vous du calme dont vous faites preuve depuis le déclenchement de cette énième invasion. Je salue votre sérénité et votre courage, car au fil des agressions, les Tchadiens ont appris à compter sur eux-mêmes et ont compris qu’eux seuls peuvent se défendre et défendre leur cher pays.

     

    Combien de fois nous avons repoussé les attaques soudanaises dont la puissance est allée grandissante. Dès 2003, prolongeant chez nous le génocide organisé contre les populations du Darfour, les milices Djandjawid ont brûlé nos villages, pillé notre bétail et nos récoltes, détruit nos infrastructures sociales, transformé nos compatriotes de l’Est en réfugiés dans leur propre pays.  Nous avons régulièrement tenu informées l’opinion et les organisations internationales. Certains ont versé des larmes de crocodile, quelques voix ont condamné timidement, mais le Soudan n’a rencontré aucun obstacle dans sa politique de destruction du Tchad.

     

    A chaque acte d’agression, la communauté internationale se complaît à nous renvoyer dos à dos avec notre agresseur et à jouer les prolongations, de réunion en réunion, ce qui encourage le Soudan dans son œuvre hégémonique contre le Tchad.

     

    Le Tchad continue de supporter seul la violence de l’agression, le fardeau économique de cette politique de terre brûlée et l’accueil des centaines de milliers de réfugiés, en plus de ses déplacés nationaux. La faible assistance arrivée au profit des réfugiés contribue elle-même au déséquilibre de notre économie locale.

     

    Depuis le 11 juin 2008, l’agression en cours dans notre pays procède de la même logique que les attaques précédentes. Elle est cependant doublée cette fois-ci d’une intention vicieuse de destruction économique et morale. Depuis près d’une semaine, des colonnes à bord de véhicules tout terrain sillonnent la brousse de l’Est, par les mêmes chemins empruntés il y a peu par les Djandjawid et les mercenaires. Ces colonnes motorisées évitent bien sûr les camps militaires, pour s’en prendre uniquement aux localités isolées et dépourvues de garnisons militaires. A la suite de leur passage dans ces localités, les envahisseurs inondent de communiqués faussement triomphateurs sur les ondes de certains médias étrangers complaisants. Mais ces mensonges prendront fin bientôt.

     

    Tchadiennes, Tchadiens

     

    A la suite de nos nombreux appels adressés à la communauté internationale, nous avons accueilli avec joie la force de l’EUFOR chargée de sécuriser les populations réfugiées, déplacées et les humanitaires. Mais quel ne fut notre surprise de voir dès la première épreuve hostile cette force coopérer plutôt avec les envahisseurs, laissant emporter les véhicules des humanitaires, incendier leurs stocks de vivres et de carburant et fermant les yeux devant le massacre programmé des populations civiles et des réfugiés. Oui, mes chers compatriotes, nous sommes en droit de nous interroger sur l’efficacité de cette force de l’utilité de sa présence au Tchad.

     

    Mais nous savons depuis 2003 que notre pays est l’objet d’un complot international visant à le replonger dans la guerre civile. Le but de notre ennemi, le Soudan, est la destruction du Tchad, comme l’ont démontré ses agents qui ont envahi N’Djaména les 1er et 2 février dernier. Le spectacle de désolation offert par ces barbares des temps modernes n’a d’égale que leur furie à vouloir imposer au Tchad et aux Tchadiens de nouveaux modes de vie et nouvelles manières de penser inconnus de notre peuple traditionnellement tolérant. Le pillage des archives constitutives de la mémoire de notre administration, la destruction des symboles de l’Etat républicain que sont la justice et le parlement font partie de ces crimes dont les stigmates sont encore vivaces dans notre esprit.

     

    Mais, comme je l’ai noté, notre attachement à  l’indépendance et notre sursaut national seront toujours nos meilleures armes pour mettre en échec ce complot. J’ai confiance en la capacité des Tchadiens à repousser tous les agresseurs et leurs mercenaires, mais que ceux qui financent cette machine de destruction contre le Tchad sachent surtout qu’ils le paieront cher.

     

    Tchadiennes, Tchadiens

     

    Debout, comme un seul homme, quelle que soit notre appartenance régionale, religieuse ou autre, nous devons faire bloc autour de nos institutions pour bouter l’agression hors de notre territoire. Dans ce combat, évidemment, nos forces armées et de sécurité sont engagées avec toute leur énergie. Il s’agit d’un défi important que notre chère patrie doit relever à tout prix pour aspirer à la paix et à un avenir meilleur.

     

    Trop de larmes ont été versées, trop de sang a coulé, trop de vies ont été perdues sans que la communauté africaine et internationale s’en émeuve. Nous savons que nous devons compter uniquement sur nous-mêmes. Le Tchad est en droit de mettre tous les moyens à sa disposition pour faire face à l’agresseur.

     

    La victoire est certaine

    Vive la République

    Vive le Tchad


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    ¡Viva la Revolución!

    Tchad:Comment Ahmat Yacoub Dabio s’est allié aux frères Erdimi afin d’atomiser les Forces de résistance nationale de l’AN ? 
                                                          
    Web: http:www.tchadespoir.net    E-Mail:  contact@tchadespoir.net
            
       
    Mr. Ahmat Yacoub Dabio, Agent secret du dictateur Déby ou l’œil qui espionne l’Opposition 
    tchadienne et  la torpille.
    Tchad: Comment Ahmat  Yacoub Dabio s’est allié aux frères Erdimi  afin d’atomiser les Forces de résistance nationale  de l’AN ?  15 Milliards de FCFA versés sur un compte à Dubaï seraient réservés à cette macabre opération par le dictateur Déby. 
     
    LES TOURS DES VAUTOURS
    2ème  Partie
    La promesse est une dette dit l’adage. Une dette se paye sous le sceau de l’innocence. Cette innocence que certains vautours trahissent du haut de leur perchoir. Du haut de leurs tours, ils déchirent la chaire d’innombrable Tchadiens, dont le seul souhait est le changement, la justice et la paix.

    Depuis nos premiers écrits, beaucoup de compatriotes devraient se dire que nous nous acharnons sur Ahamat Yacoub Dabio sans fondement. D’autres pensent que l’homme est combattu pour ses idées, mais ne savent pas qu’il est le spectre du mal, de la félonie, et de la traîtrise. Il est aussi depuis fort longtemps l’ami éphémère des frères Erdimi avec lesquels il se dit complice et complaisant des forfaitures.
     
    De l’UFDD mère,à l’époque des Acheikh et Aboud, Ahamat Yacoub Dabio se dérangea comme un fauve pour appeler sans cesse les éléments du RND, faisant partie de l’UFDD, pour qu’ils n’acceptent pas les arabes à la vice présidence,car pour lui le nombre des Ouaddaïens est capitale. Les mots les plus acerbes furent dits aux frères de son sang; rappelez vous les arabes à Abéché dans les années 80.

    Rappelez-vous d'Assillel…beaucoup de ceux qui le «buvait» le pensait sincère. Mais l’homme (Ahamat Yacoub Dabio) les buvait auprès de Déby par enveloppes Kaki. Autant d’argent fut versé à ce 007 pour la casse. Presque tous les intermédiaires de Déby en partance pour l’Ukraine le reçoive et lui glisse l’argent du diable:Younousmi Adoum au Méridien Montparnasse, Mahamat Ismaïl Chaibo,au Méridien Porte Maillot,Allami Ahamat au Méridien Roissy Charles de Gaulle, Ahamat Bachir,chez… Sevran Baudottes,  Adoum Togoï, à la rue Barbanègre 75019 Paris, Daoud beau fils de Deby au terrasse de la Concorde Lafayette et enfin l’épouse du Président Hinda Déby Itno, chez qui il fut introduit par la porte auxiliaire. Qu’il se rappelle du taxi pris à 23 heures pour rattraper le train à la gare du nord, pour le Mans. Bref…

    - Du Général Mahamat Nouri, Ahamat Yacoub Dabio aime répéter que c’est les Goranes de Habré qui sont entrain de revenir et qu’il faut leur barrer la route.  

    - De Adouma Hassaballah, il raconte que c’est un policier tout court, sans réelle expérience ni carrure. Qu’il est diabétique et sans avenir et pourtant il cherche toujours à l’appeler, l’influencer, soit disant qu’il est son conseiller. Même dans son ethnie il cherche à diviser.  

    - De Hassaballah Soubiane, il cultive le dédain. Il critique Soubiane pour son exercice d’Ambassadeur aux états unis. Que ce qui s’est passé la bas est un exemple pour que les Tchadiens ne lui portent pas confiance. Qu’il n’a pas su exploiter les retombés de la première conférence de l’opposition à Paris.  

    - De Adelwahid About, il le reclasse au rang de berger qui est là grâce à sa tribu. Pour lui, c’est le temps des cerises… et ces cerises sont pour les Ouaddaïens que tout le monde  a  martyriser.  

    Mais au fond, ce n’est pas en justicier de famille que Mr. Ahamat Yacoub Dabio se présente. Mais derrière, il y’a toute la panoplie du système Déby pour lequel, il sape, casse toute dynamique inquiétante. Il appelle à volonté certains membres de la représentation UFDD en France pour les conseiller de quitter ce mouvement. Certains membres ont parait-il donné leur accord en coulisse. Ahamat Yacoub Dabio est classé par le blog pro Déby parmi les sites d’actualités fiables. Entrez-y et vous verrez une des preuves de nos écrits. Mais l’abîme de cet homme prend attache à la magouille de l’heure. Les frères Erdimi… 

    Tom et Timane ne sont pas Tom & Jerries comme dans le célèbre dessin animé, mais c’est le refrain du pire ou le suppositoire. Le conglomérat de ces perfides prend corps avec la venue du FSR de Soubiane et Aboud aux côtés de Nouri pour former l’alliance. Tom conseille dit on à Timane de prendre contact avec Ahamat Yacoub Dabio pour influencer certains groupes Ouaddaïens. Et le jeu de la souris commença. Ahmat Yacoub Dabio sollicite le renfort de son ami Ahamat Bachir pour faire le pont. 15 Milliards de FCFA sur un compte à Dubaï seraient à la disposition de ceux qui feraient rallier ou scinder l’UFCD. L’affaire Ibni fut exploitée à blanc jusqu’à bousculer certains membres de sa famille. Le tango fut dansé entre rentrer dans l’alliance et ressortir pour que l’UFCD éclate et rentre à N’Djaména ou soit qu’elle se forge une stature avec le RFC. Le fameux Ahamat Bachir se déplace en personne à Paris pour sensibiliser la communauté du Ouaddaï, sans succès. Personne n’accepta d’aller à une réunion demandée par lui pour faire pression sur les Leaders de l’UFCD. Pour cela, Ahmat Yacoub d’une part, Timane et Tom Erdimi d’autre part, mirent toutes leurs forces pour nuire à Nouri en particulier et à l’alliance en général. Le téléphone fonctionne à flot jusqu’à 03 heures du matin. Timane raconte en aparté que s’il arrive à joindre l’UFCD à lui, N’Djaména serait à bout de main. Sa force réside simplement sur les complicités de l’intérieur, mais les hommes lui manquent, tout comme la confiance des Tchadiens.

    Tom & Timane veulent sauvegarder les richesses de leurs parents. Des richesses volées aux Tchadiens de tout  horizon. Pendant plus de dix ans, ils ont été complices des massacres au Sud du Tchad, au Ouaddaï géographique, au Guéra. Ils ont contribué à casser des cadres et rehausser des analphabètes à la place de ceux-ci. Ils ont humilié des pères de familles et bâti ce qu’ils ont en trompant, et faire des négoces. Que reproche t-on à Idriss Déby si Tom & Timane n’ont été la cheville grise d’un départ des injustices. Ils ont régenté le clanisme au cœur de la nation. Ils ont contre signé des décrets à la place du vizir. Ils ont été prophètes de l’amalgame, des étiquettes et de la déchéance avec Idriss Déby. Même au sein de leur clan, Tom & Timane doigtent, indexent et menacent ceux des parents qui n’approuvent point leurs idées. Ils cultivent la haine jusqu’à aujourd’hui. Si Idriss Deby doit être inculpé, c’est qui est sûr, ils seront les soupapes de son ère. Car la somme de ce qui est Idriss Déby, c’est eux…

    Tom & Timane n’ont épargné personne. Ils pensent que les Tchadiens sont dupes. Ils se disent que le peuple soumis ne leur dira rien. Pour ces frères jumeaux, jamais personne d’autre  qu’eux ne doit être à la place de Déby. Jamais personne… Nouri, Soubiane, Aboud, Tollimi, Ibni, Yorongar, Adouma, Lol, Ils, bref tous les Tchadiens sont inaptes. Il n’y a qu’eux, leur clan, et la richesse des Tchadiens avec laquelle ils s’anoblissent. Dernièrement, pendant le sommet de Tripoli entre eux et leurs familles de l’autre rive, Tom avait appelé Aboud pour qu’il se joigne à eux. La réponse souple d’Aboud avait permis à Tom et Timane d’écrire que l’UFDD-fondamentale allait venir à Tripoli pour négocier. Le but était simple, esseulé Nouri et Soubiane.

    Sur une note parue à Brazzaville Timane disait, jamais si nous ne donnons notre accord, Que Déby ne serait renversé. A Ouagadougou où il rencontra Marc Ouedraogo et l’émissaire d’Abdoulaye Wade, il se fait encore plus tranchant. Jamais nous n’accepterions que quelqu’un d’autre nous prenne de court. Comme si le messie les a choisi eux pour rendre le peuple Tchadien servile.

    Il y’a une année jour pour jour,dès que Nicolas Sarkozy fut élu,Tom & Timane envoient un pamphlet exposant la situation du Tchad de manière écriant. Que la France devrait compter avec eux si des choix s’opéraient. Un amas de journalistes fut mis à contribution pour rehausser l’image de celui en arme, et l’autre tisserand des coulisses mercantiles. Un journaliste influent dans les médias français a reçu s’il vous plait : 47.000 euros pour faire du lobbying de presse. Les frères Erdimi sont le coté pile Sa Déby. Plus sombre que le patron des malheurs, le Tchad ne peut attendre d’eux les repères de l’avenir.

    Aux dernières nouvelles, Idriss Déby mettait sur la table 45 milliards de FCFA pour que les frères jumeaux puissent rentrer. Mais attention…celui qui va rentrer à Djaména, serait en l’occurrence Tom.

    Quand à Timane sont rôle s’inscrit dans la sape. Sa mission est même précise. Rester dans la rébellion pour mieux indiquer, casser et saboter, prévenir tout danger qui mettrait le clan hors du pouvoir…

    La suite à partir  du 04 juin 2008

    TOKINON  GONG  ALPHONSE
    alphonsgong@yahoo.fr                

     

     


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